Ile Bourbon 1730

XVIII Siècle – Sur l’île Bourbon, les pirates ont rendu les armes. Ils ont été amnistiés. Il n’en reste plus qu’un, La Buse, mais celui-ci a été capturé et doit être pendu. 
Certains anciens pirates se demandent s’ils ne doivent pas l’aider à s’évader. Et puis, il a aussi son butin qui est caché.
Le professeur Despentes est ornithologue, il se rend sur l’île Bourbon pour essayer de voir et prendre un spécimen de dodo. Il est accompagné de son assistant, Raphaël Pommery, qui a lu "Rêve de l’époque de la flibusterie et autre pirateries"…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Ile Bourbon 1730

Hardi, moussaillons ! Un nouveau récit sur la flibuste !! Une aventure de pirates !!!

En fait, Appollo et Lewis Trondheim se sont associés pour nous raconter une histoire sans vraiment de pirates.
Appollo, l’auteur de La Grippe Coloniale et qui a vécu (et qui y réside tojours) sur l’île de la Réunion nous conte une histoire de ce pays à l’époque de l’esclavage, des marrons, des chasseurs d’hommes et des pirates repentis. Il a proposé le dessin à Lewis Trondheim qui, alors qu’il avait dit qu’il ne dessinerait plus, a repris le crayon pour la peine. 
D’ailleurs, Trondheim a bien fait : je trouve que c’est un de ses meilleurs travaux. Certaines planches sont très belles et, même si elles sont en noir et blanc, rendent hommage à la beauté de l’île, à sa végétation, à ses montagnes.
Les personnages, nombreux, sont truculents. On a droit à une galerie de caractères hauts en couleurs, surtout les trognes des ex-pirates.
L’ïle Bourbon est donc un des anciens noms de l’île de la Réunion. Ce livre, qui est un excellent divertissement, est aussi une très bonne page d’histoire. C’est même un très beau récit sur la piraterie à ranger dans sa bibliothèque à côté de l’Ile au trésor de Stevenson, du Moonfleet de Falkner, du Long John Silver de Larrson ou de l’Île des Perroquets de Margerit entre autres.
Les deux auteurs ont su nous raconter une bonne et belle histoire d’aventures dans la grande tradition des Dumas, Defoe ou autres auteurs. Et puis, il y a tant de choses à dire sur ce bouquin qu’il vaut mieux que vous les découvriez vous-mêmes.

Sur plus de 240 pages, on ne s’ennuie pas une seconde. On passe un très bon moment et on y apprend beaucoup de choses, on s’instruit . A la fin de l’ouvrage, nous avons des notes qui nous replacent dans le contexte historique et autres anecdotes d’époques.

Je tire mon chapeau aux deux auteurs pour cet ouvrage peu singulier et qui est un très beau livre.

Moussaillons, je ne peux que vous conseiller la lecture de ce livre et peut être vous aussi, découvrirez vous le trésor de La Buse.

Par BERTHOLD, le 18 février 2007

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