ILE DE HOZUKI (L')
Tome 1

Orphelins, Kokoro et sa petite sœur Yume (qui est aveugle) ont été placés en pension sur l’île-école de Hôzuki. Avant leur arrivée, seuls quatre élèves étaient déjà là, encadrés par autant de professeurs. Drôle d’effectif… Et drôle d’ambiance…

Kokoro et Yume vont faire connaissance avec les autres jeunes et avec leur nouvel environnement. Pas banal, celui-là : une école entourée d’un grillage et des règles de vie pleines d’interdictions et de dangers potentiels si elles sont enfreintes ! Rien de bien rassurant, quoi. Surtout que d’après leurs camarades, cette île serait un lieu d’où on ne repart pas vivant… Leurs témoignages concordent sur certains points, notamment sur le fait que les profs sont des assassins en puissance…

Tant que ce ne seront que des suppositions, il ne saura pas trop à quoi s’en tenir, mais lorsque Kokoro aura quelques indices tangibles, voire sera témoin de certaines choses, la peur le gagnera vraiment…
 

Par sylvestre, le 14 mars 2010

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Notre avis sur ILE DE HOZUKI (L’) #1 – Tome 1

Il y a un peu de Shutter Island, dans ce tome 1… Avec l’arrivée sur l’île par bateau, avec ces clôtures entourant l’école, avec cette ambiance angoissante et avec les mystères qui planent au-dessus de tout cela… Et c’est ce qui attire, dans un premier temps. Cela dit, il faut voir aussi que dans cette série, les héros sont des enfants, alors on peut imaginer que bien qu’il y ait des histoires de meurtres, le niveau d’épouvante et de gore ne soit pas poussé au maximum comme il aurait pu l’être dans un seinen… A voir…

Cet univers de la série L’île de Hôzuki, entre intrigue pour adultes et héros enfants, fait tout de suite penser à la série Le monde de Misaki (Delcourt) qui elle aussi laissait place à de l’action "pour grands" mais dessinée avec un style semi-réaliste plutôt dans le genre de manga pour enfants ou ados.

En ce qui concerne la part adulte, en plus de tout ce qui a trait aux meurtres, aux disparitions et donc à l’épouvante, on n’attendra pas longtemps (et la pochette nous met un peu sur la voie) pour observer que les rondeurs des corps de femmes sont aussi à l’honneur. Mais ce petit côté aguicheur et rassurant semble être là pour trancher avec ce qui peut découler de cet état de fait, à savoir qu’un des profs (un homme) nous est dépeint comme un pervers… Et le crime n’est jamais loin, dans ces cas-là, n’est-ce pas ?!!

On est beaucoup plus, lecteurs, dans la confidence des enfants que du côté des adultes assurant l’encadrement. Et c’est ce qui nous fait inévitablement nous poser la question : et si tout ce qu’on "voyait" n’était que l’interprétation qu’en font les enfants ? Cette question posée, il faudra lire la suite pour obtenir des réponses à ces histoires de meurtres et de fantômes qui, mine de rien, nous captivent d’autant plus qu’on sait que la série ne comptera que quatre tomes.
 

Par Sylvestre, le 14 mars 2010

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