IMAGO MUNDI
Le Deuxième Cercle

Second tome du diptyque consacrée au phénomène des crop circles. A noter tout de suite que contrairement aux autres, les deux tomes de cette histoire ne sont pas sortis en même temps. Dommage, ce rythme assez particulier donnait l’occasion au lecteur d’avoir à chaque fois une histoire riche et complète. Fini également les couvertures allant de paires. On retombe donc sur une parution tout à fait classique de suite, même si l’on reste (au moins pour l’instant) toujours sur le rythme de deux albums par aventure.
Coté scénario, il faut avouer que s’attaquer aux crop circles pour sortir un argumentaire scientifique valable n’était pas forcément chose facile. J’avoue ne pas être convaincu. Les auteurs nous servent un charabia incompréhensible même pour un amateur de Science et Vie, et surtout limite compatible avec les dessins dans l’album… bref ça passe difficilement.
De plus ce tome semble beaucoup plus lent que les autres, moins d’action, quelques rebondissements qui retombent vites.
Coté dessins, ça ne bouge pas, c’est toujours propre, fin, détaillé. Les couleurs sont chaudes, agréables à l’oeil.
Au final nous avons là une histoire intéressante pour la visite virtuelle de Silbury Hill, site semble-t-il plutôt remarquable, mais assez mitigée pour le reste.

Par RONAN, le 3 juillet 2007

Dixième tome de la série Imago Mundi, agence d’investigation occulte, avec ce Deuxième Cercle. Ce Deuxième cercle est la suite de la Colline blessée sortie en mars 2007. Voyages sous terre, de nuit, dans les âges, pour notre équipe d’enquêteurs.

Eric Corbeyran et Achile Braquelaire aux commandes d’une enquête passionnante que l’on peut facilement prendre en cours de route : c’est mon cas. Les dessins De Luc Brahy nous plongent dans l’ambiance d’une Angleterre rurale et mystérieuse.

Un journaliste étrange, un groupe d’illuminés, et notre agence qui utilise là un ULM, ou là un 4×4, pour arpenter la région. Les énigmes se croisent, le suspens est là et l’histoire rondement menée.

Pourtant il manque quelque chose. Peut-être que la récente lecture de la Metanoïa de IAN, aussi chez Dargaud, m’avez davantage emballée, en tout cas, ce coup-ci, il manque quelque chose. Une bonne bédé tout de même, très plaisante à la place d’un film avant de se coucher 😉

Par Laurent, le 13 août 2007