INCA
L'empire des quatre quartiers
Tel Moïse, Amaru fut trouvé nourrisson, flottant dans un panier sur le lac Titicaca. Il portait derrière l’oreille un tatouage de serpent, et dans ses langes était cachée une statuette. S’il parvient à réunir les trois autres statuettes de l’Antisuyo, Amaru réalisera son destin de Fils du Soleil : c’est ce qu’un chamane lui a prédit dans les montagnes… Mais pour l’heure, il a été choisi pour être sacrifié pour la splendeur de l’Empire inca… (résumé éditeur)
Par melville, le 2 juillet 2013
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782723477529
Notre avis sur INCA #1 – L’empire des quatre quartiers
Conter la naissance de la civilisation Inca en bande dessinée, surtout si cette grande fresque est dessinée par Lionel Marty, était un projet original et attrayant. Dommage qu’il ne parvienne pas à trouver le souffle suffisant pour emporter le lecteur.
L’album s’ouvre sur un prologue en voix off où les dessins sont relégués au rang de strictes illustrations, un présage de mauvais augure qui ne fera que se confirmer tout au long de ce premier tome. Il est regrettable que les scénaristes tombent dans le piège de la voix off qui mouline avec une pauvreté d’écriture un récit qui nous échappe. Un défaut qui semble avoir contaminé l’ensemble du récit et qui se cristallise dans l’absence de personnages. Bien que pléthoriques aucun n’est réellement incarné et une nouvelle fois le lecteur se perd dans les méandres d’un récit tentaculaire. Non sans ambition, de celle de faire s’embrasser les destins individuels avec la grande Histoire, le scénario manque d’une structure solide pour la porter. Il en va de même pour le dessin de Lionel Marty qui n’a pas son pareil pour faire surgir le sublime de scènes dantesques, mais qui ici, si on perçoit bien quelques tentatives demeure teinté d’un goût d’inachevé.
Ce premier volet d’Inca est malheureusement à l’image de la préface signée PPDA qui semble toute droit extraite du dossier de presse : le récit peine à dépasser son pitch de départ.
Par melville, le 2 juillet 2013