Ines the pneumatic girl

Dora Lee, une jeune reporter, s’interroge sur la disparition de Amanda Deborati, plus connue sous le nom de Ines ! Cette pin-up, star des écrans, fantasme ultime, le jouet de l’état pour manipuler les masses !!!
Ou est elle ?
La journaliste va donc commencer une longue enquête aux tréfond du mythe de la femme objet, préfabriquée et esthétiquement parfaite…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Ines the pneumatic girl

Moi qui suis un fan absolu de Roberto Baldazzini, je dois dire que cet album est une pure merveille. Tout d’abord parce que son dessin est magnifique.
On n’entre pas, ici, dans une BD traditionnelle, il s’agit juste d’une série d’illustration avec des textes narratifs ! On apprend petit à petit à trainer la main sur cette pin-up quelques peu… exagéremment proportionnée ;-)) Mais qui irait s’en plaindre, n’est ce pas ! Après tout c’est une des marques de Baldazzini 😉 Un trait souple, très gracieux, une ligne claire magnifique très sensuelle…
Le second point non négligeable c’est l’histoire… J’entend déjà les rires moqueurs mais je vous assure que le propos est intéressant ! Celestino Pes reprend le propos de Huxley avec ses "femmes Pneumatiques", ses créatures modifiées par la chirurgie esthétique pour pouvoir répondre plus fidèlement aux fantasmes de la gente masculine. Ainsi cette Ines est l’héritière directe de ces femmes, elle se lance innocemment dans ce "jeu" sans se douter qu’elle se fera engloutir par ces rêves qu’elle ne supporte plus… Le regard de la journaliste est, à ce propos, sans concession !
Ce qui est avant tout important c’est de se demander si l’image de la femme ne perd pas un peu de son âme derrière ses figures fantasmagoriques, qui ne demeurent que des pales reflets d’un quelquonque idéal déformé !
Il s’agit donc d’un album à la fois magnifiquement exécuté mais avec un vrai propos ! Il n’existe que dans une version Anglo-italienne pour l’instant, espérons qu’une traduction française arrivera bientôt 😉  (disponible d’ailleurs à la Musardine)
En attendant je me replonge dans le regard d’Ines, je refeuillette ces pages…
Mon dieu mais je tremble un peu…

Par FredGri, le 29 janvier 2004

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