INFINITE (THE)
Volume one

(The Infinite 1 à 4)
Bowen est un agent spécial dont la vie entière est tournée vers un seul combat, battre The Infinite, un personnage qui a asservi la planète. Accompagné par son ultime escouade avec son ami Case, Bowen va tenter une dernière percée. Mais les choses ne tournent pas comme ça devrait, et Bowen va devoir… utiliser la machine à remonter le temps de The Infinite pour revenir dans le passé afin d’endiguer la menace à sa source. Et pour cela il va s’allier avec son alter ego plus jeune de 18 ans… Comment cette étrange collaboration va-t elle se passer ? Et vont-ils réussir ?

Par fredgri, le 26 décembre 2011

Notre avis sur INFINITE (THE) #1 – Volume one

Rob Liefeld est une personnalité du comics assez controversée. En effet alors qu’il a fait partie des superstars de Marvel à la fin des années 80, qu’il a co-fondé Image (même si au départ c’était des studios chez Malibu Comics, mais qu’importe), il ne s’est guère remis en question ensuite, laissant son style s’empatter et se réduire à ses éternels tics graphiques. Progressivement, il est devenu la caricature de lui même, malgré un noyau de fans irréductibles. Cependant, le monsieur n’a pas pour autant baissé les bras. On l’a revu récemment revenir chez DC (New titans, puis la reprise de Hawk and Dove), être plus présent dans les média et relancer son univers Extreme chez Image (Glory, Prophet, Avengelyne…). Ainsi donc, gonflé à bloc il lance, en parallèle à tout ces projets, cette nouvelle série avec Robert Kirkman (Invincible, Walking Dead…).
Comme d’habitude, bien que toujours très décrié, Liefeld fait parler de lui et cette série était très attendue.

Tout d’abord, on retrouve le Liefeld habituel, très systématique, avec des décors qui ressemblent à des montages Lego, les anatomies sont très approximatives etc. Néanmoins, le critiquer sur son dessin me parait assez vain, à la longue, non seulement parce qu’il ne fera pas plus d’effort et surtout parce qu’il s’adresse clairement, et pratiquement uniquement, à ses fans les plus convaincus. Qu’importe qu’il ai ses détracteurs, le principal c’est que ceux qui le suivent aiment ce qu’il leur donne.
Bon tout n’est pas complètement mauvais, n’exagérons pas, c’est juste que cette série demeure du comics réduit à sa plus simple expression, sans effort, le minimum syndical. Le scénario ressort la trame de Terminator avec encore moins de subtilité, ça fait même assez brouillon dans l’ensemble, pour l’instant. Quand au storytelling de Liefeld c’est très mou, dommage !

Alors oui, on verra bien avec le temps vers quoi cette série va se développer, simplement il pourrait être intéressant de sortir des sentiers battus, histoire de se distinguer un peu plus.

Vous aimez Liefeld qui dessine des gros flingues, avec des gars qui bondissent partout, alors allez y les yeux fermés !

Par FredGri, le 26 décembre 2011

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