Intégrale
Jadis la planète karnar fut scindée en quatre par l’Andragorus, une sorte de monstre légendaire libéré par les géants. La déesse Aour finit par punir ces derniers et enferma le monstre dans un caisson au fond d’un puit secret.
Le temps passe et l’Andragorus devient le centre de toute les attentions. Certains veulent le libérer afin de mettre fin au pouvoir religieux en place, tandis que d’autres veulent simplement de servir de lui pour dominer les 4 continents îles.
Au milieu de cette situation, Alandor, un jeune prince banni de son royaume par son demi frère Org fer, va devoir se purifier et tenter de libérer l’Andragorus pour ramener la paix…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Sortie :
-
ISBN :
2731609613
Publicité
Notre avis sur Intégrale
On a droit à du Jodo en pleine forme, mysticisme, nouveau messie, etc. Le probleme c’est qu’il dépeint un univers très complexe et foisonnant, à tel point qu’il est très difficile d’entrer dans cet album. Pour l’occasion Jodo a remplacé dans cette intégrale certaines planches de l’edition originale par des textes explicatifs au début ! Le scénario est très maniéré, redondant, pas forcément toujours très agréable à suivre car les délires mystiques du scénariste gourou ça va mais à la longue ça devient pesant, surtout quand il s’agit d’un univers non humanoïde comme celui là (c’est toujours beaucoup plus pratique et facile de s’identifier à au moins un personnage pour pouvoir suivre un fil !)
De plus Cadelo nous présente une galerie de personnages tous plus fantastiques les uns que les autres, magnifiques, faisant preuve d’une imagination sans limite et parfois même destabilisante (les mains-péché par exemple ou les différents monstres).
cet album regroupe les deux tômes de la série « Le dieu jaloux » (84) et « L’ange carnivore » (86), et dans ces deux albums nous assistons aussi à l’évolution de Cadelo, dans le premier album il a un très bel encrage, les couleurs ne dessinent pas de forme, au contraire du deuxième tôme qui laisse plus de place aux teintes et aux textures. On commence à voir le Cadelo de « la fleur amoureuse » par exemple. Personnellement je regrette un peu justement son travail sur l’encrage, son approche y était plus proche de celle de Moébius qu’elle l’est actuellement, moins épurée. Néanmoins le style de Cadelo dans cet album est virtuose, et mérite, à lui tout seul l’achat de cette saga !
Il suffit de forcer un peu le coup et passer au travers du charabia Jodorowskien un peu hermétique pour ne se concentrer que sur les dessins ;-))) quel bonheur !!!
Par FredGri, le 2 avril 2003