Intégrale

Globule, Marco, Jean-Bath, Véro, Delphine, Nina et les autres, toute une bande de potes qui vivent à Paris et dont nous allons partager les histoires, de liaisons en passades, d’amour passion en union féconde et stabilisante.
Des trentenaires qui se cherchent et se construisent, instantanés du quotidien où l’humour potache se mêle à la déprime, où les copains sont toujours là pour aider.

Par olivier, le 13 août 2012

Notre avis sur Intégrale

C’est toujours avec une grande gourmandise que j’ouvre un album de Jean Philippe Peyraud et les éditions Casterman ne pouvaient pas mieux me conforter dans mon vice qu’en éditant l’intégrale de Premières chaleurs.
Au fil des saisons, nous partageons l’intimité d’une bande de trentenaires, garçons et filles, dans la complexité de leurs relations amicales, amoureuses ou de travail. Petits tracas quotidiens, mais surtout recherche de l’amour, car, au fil des pages, il n’est finalement question que de la complémentarité dans le couple le tout dans une joyeuse ambiance d’un éléphant ça trompe énormément aux petits mouchoirs. Peyraud ratisse large dans la palette représentative des caractères et des situations, et l’on croit reconnaitre telle ou telle connaissance tellement l’empathie fonctionne.
Entre petites réflexions et questions existentielles, le quotidien de cette bande de copains est finement analysé, décortiqué et le lecteur partage avec un regard qui n’est pas dénué d’un certain voyeurisme identitaire, qu’il soit à titre personnel ou comme spectateur.

Depuis la première édition, quelques pubs se sont emparées du concept, que ce soit pour nous vendre du saucisson, de l’assurance ou des voitures et quelques films sont passés sur la toile, à croire que la notion de groupe, de clan, est devenue majeure dans notre société
Premières chaleurs pétille d’un humour parfois grinçant et c’est un regard plein de tendresse qu’accorde Peyraud à ses personnages.

L’immersion est totale avec en arrière plan un Paris de petits bistrots, de cours intérieures où l’on flemmarde sur des chaises en fer, toute une atmosphère de flânerie loin de l’agitation des grandes artères. C’est ici que vivent nos personnages avec chacun sa personnalité, sa réalité, une existence tellement vraisemblable que le récit coule, limpide, entre petites phrases et détails de la vie quotidienne, leur vie se construit, une vie où les sentiments priment et dictent leur conduite. Entre amours heureuses et quête de l’âme sœur, chacun se cherche son chat.

Voilà un récit rafraichissant sur la quête du bonheur à lire d’une traite.

Par Olivier, le 13 août 2012

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