IPPO
Saison 5 - Dans l'ombre du champion

La tension est immense dans la salle. Ippo et Kojima restent immobiles, se contentant de s’observer. C’est une situation inhabituelle pour le public qui commence à s’énerver. Ils ont vu Ippo bien plus combatif jusqu’à présent. Mais ils ne savent rien de la colère qui a envahi leur champion. Celle-ci sera-t-elle réellement bonne conseillère pour venir à bout du challenger ?

Par legoffe, le 3 janvier 2018

Notre avis sur IPPO #97 – Saison 5 – Dans l’ombre du champion

Nous avons déjà assisté à bien des matchs de boxe avec cette série. Mais cet affrontement ne ressemble à aucun autre. Une fois encore, l’auteur parvient à nous surprendre, malgré 97 tomes ! Il instaure une tension incroyable et met en image avec brio ce combat. Les simples regards des combattants, la concentration, les coeurs qui battent la chamade puis les gestes des deux boxeurs lorsqu’ils se décident enfin à frapper… tout est magistralement dessiné et découpé. Morikawa n’hésite pas à créer des cases qui prennent presque toute la page, voire parfois plus. Pour un peu, on verrait les personnages bouger malgré le fait qu’il s’agit d’une BD !

Nous sommes happés par l’intensité du match et on reste bluffé par la maîtrise du récit. Le mangaka tient en haleine le lecteur et raconte quelques deux minutes de match en deux tiers de livre. Précisons ainsi que le combat est intégralement retranscrit dans ce volume. Vous n’aurez ainsi pas besoin d’attendre le prochain tome pour en connaître la conclusion. Mais que c’est efficace !

Pour nous aider à faire retomber la pression, Morikawa nous offre ensuite le combat de Takamura, lui aussi intégralement raconté ici. L’auteur ne traîne donc pas, mais – là encore – il mise sur l’efficacité et… sur l’humour ! Car le champion du Monde est dans un de ses soirs de grand n’importe quoi, pour notre plus grand plaisir. Vous rirez devant le comique de la situation (plus que le président Kamogawa en tout cas) et la tournure des événements.

Bref, ce nouvel épisode joue les montagnes russes d’un point de vue émotionnel. Du sport en BD comme ça, c’est du grand art !

Par Legoffe, le 3 janvier 2018

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