Iriacynthe
C’est au cœur de la forêt que les fées viennent. Elles se baignent en cachette, à l’abri des regards humains jusqu’au jour où Thibault les découvre.
Il tombe éperdument amoureux de l’une d’elles : Alpaïdis !
Sans comprendre le danger, il la contraint à le suivre chez lui. De leur union naîtra Iriacynthe qui, mi fée-mi femme, n’appartenant à aucun monde, ne trouve pas de place ailleurs que dans la forêt. Son errance est infinie et ceux qui la rencontrent, tombent fou d’amour jusqu’à en mourir.
Alexandre De Boisier en fera les frais mais la vieille Margot, la sorcière veille sur lui …
Par MARIE, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
Sortie :
-
ISBN :
2203368039
Notre avis sur Iriacynthe
« Iriacynthe » est une étrange histoire qui mélange constamment le fantastique et la réalité. Le récit, à l’image des fées, danse dangereusement sur un fil d’équilibriste entre la raison et la folie due principalement à l’amour, celui qui fait tourner la tête au gens les plus sensés, comme il est dit en 4ème de couv de cet album. Cet ouvrage est d’ailleurs une réédition, l’album original étant paru en 1992 dans la collection « A Suivre » chez Casterman.
Servais écrit lui-même l’histoire et se sert ainsi sur un plateau ce qu’il a envie de dessiner : les femmes. Son trait est très élégant, tout en douceur et en courbes. Il travaille les ambiances et les rend évanescentes ce qui augmente largement l’aspect féerique de l’histoire. Il faut naturellement aimer ce genre de dessin qui remplit les ¾ de l’album..
La légende est cruelle, elle débute sur une douleur et puis on évolue vers plus de douceur mais pas de miracle quand même !
Servais ne veut pas finir sur une note drop dure alors il invente une happy end mais bizarrement elle semble un peu décalée par rapport au récit. Il décide de laisser la réalité reprendre sa place..
Album à regarder pour la douceur qu’il exprime et le plaisir de l’œil si vous êtes esthètes. Pour les autres, ne vous attendez pas à une histoire captivante, elle est vaporeuse…
Par MARIE, le 17 février 2004