Isadora Duncan
Isadora Duncan est l’une des plus grandes danseuses de l’histoire. A la fin du 19ème siècle, début du 20ème, elle révolutionna la pratique et annonça ce qui fut désormais connu comme la danse contemporaine, moins ancrée dans le classicisme et plus encline à mettre en avant la liberté du corps, l’intuitivité… Depuis son plus jeune âge, sur les mélodies que joue sa maman musicienne, la petite Isadora est fascinée par les rythmes de la nature qui l’entoure. Très vite, elle se distingur, allant même jusqu’à donner des cours à ses copines. Elle se fait progressivement remarquer au grè des déménagements de la tribu familiale jusqu’à arriver d’abord en Angleterre, puis en France et en Russie ou elle monte des écoles de danse et se produit sur scène…
Par fredgri, le 12 juin 2019
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782350213132
Notre avis sur Isadora Duncan
Alors, bien qu’il s’agisse d’un album biographique, nous n’entrons jamais réellement dans les détails de la vie d’Isadora Duncan, si ce n’est les grandes lignes… Il s’agit bien plus, ici, de s’immerger dans les sensations qu’a voulu éveiller cette incroyable danseuse au fil de sa vie. Ainsi, nous découvrons l’enfant qui se promène sur la plage, qui regarde le mouvement des vagues et veut les imiter, qui se déplace au milieu des feuilles d’un saule pleureur pour danser au contact de ces textures…
Le scénario de Josépha Mougenot, qui est auteure/compositrice et interprète, s’attache donc à nous entraîner dans une sorte de représentation éthérée, dans les traces de cette artiste qui a influencé toute la danse moderne. C’est très immersif, d’une extrême sensibilité et sincèrement nous glissons sans soucis dans les planches de Jules Stromboni qui transcendent complètement le récit.
Le jeune artiste semble lui aussi habité par son sujet, avec son trait polymorphe qui se révèle ici plus ébauché, plus vif. C’est d’une très grande beauté, complètement en harmonie avec les mots, avec le sujet !
Un album resté assez discret à sa sortie, malheureusement, qui mérite malgré tout d’être redécouvert !
Avis aux amateurs !
Par FredGri, le 12 juin 2019
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