It eats what feeds it

It eats what feeds it fait partie de ces albums qui se dévorent d’une traite, rapidement. Peu de dialogues, une narration extrêmement fluide et une histoire qui va à l’essentiel, tout est là pour nous permettre de ne pas nous perdre dans les détails. Peut-être aurait-il été nécessaire de développer un peu plus, mais dans l’état, les effets sont judicieusement dosés, avec tout ce qu’il faut de mystère, de tension qui monte progressivement et de planches magnifiques, presque fascinantes.

Car cet album c’est une histoire d’alchimie, des auteurs en osmose qui nous plongent dans une sorte de conte horrifique qui garde sa part de mystère, qui se déploie lentement, au rythme suave de la silhouette de la belle Françoise.
Malgré tout, même si l’intrigue reste assez classique dans sa facture, elle est particulièrement efficace dans son déroulé. On est captivé !

Encore sous le charme des planches, on referme la dernière page avec le sentiment d’avoir passé un très bon moment de lecture.

Une bonne surprise, au final !

Par FredGri, le 12 août 2022