IZNOGOUD
Les cauchemars d'Iznogoud (1)
On connaît bien l’ambition qui motive le grand vizir Iznogoud. Devenir calife à la place du calife… Mais cela l’empêche-t-il pour autant, en attendant, de rêver à des postes un petit peu moins prestigieux ? S’il se retrouvait à la tête de tel ou tel ministère, comment règlerait-il les affaires courantes ? Voici un aperçu de la palitique… euh… de la politique qu’il mènerait !
Par sylvestre, le 2 septembre 2009
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2904799044
Notre avis sur IZNOGOUD #14 – Les cauchemars d’Iznogoud (1)
Les éditions de La Séguinière ont été créées par Jean Tabary et Francis Slomka en 1979, un an après qu’ils aient édité ensemble des aventures d’Iznogoud aux éditions BD’Star et avant qu’elles soient renommées éditions Tabary.
Cet album est le premier de la série Iznogoud a être apparu au catalogue de ces éditions de La Séguinière. Il est composé de gags en une planche et en noir et blanc, tous présentés sur trois lignes. Les vignettes paraissent donc grandes d’autant que les traits sont plus gras qu’à l’accoutumée, donnant l’impression que l’auteur, Jean Tabary, a "zoomé" sur ses personnages. C’est au niveau du graphisme la première observation que l’on fait, la seconde étant que comme on a affaire à des sketches, l’humour est plus dans les paroles que dans le dessin. Le souci du détail n’est en effet pas autant poussé que dans les autres albums. C’est dommage, mais allez, on se dira que ça ne va pas contre l’effet "gag rapidement amené".
Ceci dit, on ne va pas donner raison à tout, et on trouvera quand même le niveau bien moins bon que dans les précédents opus. Le fait que chaque gag ait pour titre "Si j’étais ministre de… (telle ou telle chose)" réduit en effet de facto la marche de manœuvre de l’auteur et ses gags ressortent, pour certains, quasiment identiques… Même schéma, même chute. En les lisant les uns après les autres, la lassitude gagne.
On préférera les autres albums à celui-là qui aura quand même tout tenté puisqu’il sera réédité ensuite en couleurs aux éditions Tabary.
Par Sylvestre, le 2 septembre 2009