IZNOGOUD
Iznogoud et les femmes

Le moment était venu pour le calife de Bagdad de signer à nouveau le traité de paix qui le liait au belliqueux voisin le sultan Pullmankar. Seulement voilà, le message que ce dernier avait fait porter se terminait par une phrase codée… il ne s’agissait donc pas de signer les yeux fermés un documents qui mettrait par la suite dans l’embarras le califat.

La phrase codée fut vite décryptée. Avec quelque honte, le sultan demandait ainsi qu’une femme lui soit réservée au califat ! Il voulait être, comme qui dirait, comme le marin est dans chaque port…

Le harem du califat fut donc rappelé au bon souvenir du calife Haroun el Poussah qui ne se rappelait même plus l’avoir hérité de son père ! Mais par Allah, ce harem ne recelait plus, depuis le temps, rien de bien frais qui pourrait satisfaire le sultan Pullmankar : une seule femme y vivait encore, et elle était bien vieille…

Iznogoud et son fidèle Dilat, qui avaient entendu parler d’une gaine magique faisant rajeunir celle qui la porte, promirent à leur calife de régler le problème de l’âge (et donc de la beauté) de la dernière femme du harem. Inutile de vous dire que les choses n’allaient pas être simples…
 

Par sylvestre, le 1 août 2009

Notre avis sur IZNOGOUD #16 – Iznogoud et les femmes

Une couverture au design critiquable et aux couleurs guère heureuses cache heureusement parfois une bande dessinée qu’on prend un plaisir fou à parcourir. C’est le cas de ce second titre de la série Iznogoud du catalogue des éditions de la Séguinière, l’accrocheur « Iznogoud et les femmes », qui propose une histoire complète de notre vizir préféré ; une histoire s’étendant sur 44 planches et signée (textes et dessins) par Tabary seul.

Dans ce récit, vous retrouverez l’humour qui vous a rendu fidèle à cette série : calembours, situations comiques et absurdes, références à et réapparitions de personnages déjà rencontrés dans des tomes précédents, etc, etc… (et même un clin d’œil à/de Gotlib !)

Il est vrai que les différents personnages récurrents de la série n’avaient plus trop de secrets pour les lecteurs, leurs caractères ayant en effet été largement dévoilés dans les albums précédents : qui nerveux, qui malin, qui nonchalant, qui benêt, et ainsi de suite. Il n’empêche que Tabary prouve avec des titres comme celui-là qu’il a su faire garder à l’œuvre qu’il avait lancée avec Goscinny un esprit qui lui est propre et une grande qualité.

En solo, Tabary nous livre donc une nouvelle aventure digne de ses « aînées ». Et un album que tout fan d’Iznogoud se devra d’avoir !
 

Par Sylvestre, le 1 août 2009

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