J'AI TUE...
Philippe II de Macédoine

333 avant J-C, quelque part dans les bas-fonds de Della, la capitale de la Macedoine. Un certain Drosos retourne chez lui, un peu aviné, lorsqu’il tombe sur un homme qui l’interpelle. Drosos le reconnait mais trop tard, l’inconnu le tue…

Le lendemain matin. Le Palais Royal. Alexandre, le dils de Philippe II, malgré l’interdiction édictée par le roi, s’invite au Gynécée pour y voir sa mère Olympias. Il vient voir si elle est au courant des noces du roi avec Cléopatre. Alexandre n’aime pas cela, il sait que derrière tout cela, il y a autre chose et qu’il pourrait en pâtir lui même, au final. surtout qu’en se mariant avec Cléopatre, Attale, son père, fait déjà tout ce qui est en son pouvoir pour évincer les conseillers du roi. Petit à petit, Alexandre qui est en colère, commence à défier son père. Le mariage avec Cléopatre n’arrange pas les affaires de la famille…

 

Par berthold, le 5 septembre 2015

Notre avis sur J’AI TUE… #3 – Philippe II de Macédoine

J’ai tué… est le titre d’une nouvelle collection de Vents d’Ouest. Chaque récit de cette série parlera d’un crime, d’un meurtre célèbre. Pour lancer le titre, trois tomes sortent ce mois-ci : Abel par Le Tendre et Sorel, François-Ferdinand Archiduc d’Autriche par Le Galli et Héloret et Philippe II de Macédoine par Isabelle Dethan.

Commençons par ce Philippe II de Macédoine.
Après l’Égypte avec Sur les terres d’Horus et Rome avec Les Ombres du Styx, Isabelle Dethan se plonge dans la Grèce antique, ou plutôt à Macédoine où elle nous raconte la mort de Philippe II de Macédoine, le père de celui qui deviendra Alexandre le Grand. Elle imagine alors pourquoi un homme a tué le roi de Macédoine, faisant d’Alexandre, son successeur.

La scénariste construit une intrigue solide, nous présentant les divers protagonistes qui, au final, ne sont pas tous aussi innocents qu’on pourrait le croire.
Elle place donc son intrigue au moment où Philippe II va se marier avec sa septième femme, Cléopatre. Nous suivons ainsi, petit à petit, les évènements qui dégénérent pour finir en drame, en régicide. On comprend les motivations de certains qui œuvrent, justement pour leur propre intêret.
Isabelle Dethan signe là une très bonne intrigue, passionnante et instructive.

On connait déjà l’énorme talent d’Isabelle Dethan au dessin et à la couleur directe. Là encore, elle n’arrête pas de nous surprendre avec la maestria, avec laquelle elle mène son histoire. Il y a de très belles pages dans ce livre, des cases majestueuses qui en imposent. Son travail est remarquable et fait de cet album un des plus beaux de la rentrée.

Philippe II de Macédoine, l’un des premiers titres de J’ai tué… est une très bonne lecture qui montre aussi la qualité de la collection proposée par Vents d’Ouest.
A découvrir.

Par BERTHOLD, le 5 septembre 2015

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