JACK BLACK
Le protocole Jenner
De nos jours, en Ukraine, un agent secret anglais surentraîné et survitaminé infiltre un complexe souterrain afin de le détruire. En son sein des scientifiques ont mis au point une arme bactériologique de destruction massive. Cet agent se nomme Jack Black et se veut le fleuron intemporel des forces spéciales britanniques. Malheureusement, la mission est un échec car il est découvert et abattu. L’agence (le SOE) qui le dirige n’a pas de temps à perdre et désigne alors son successeur, le Major Jones, officier expérimenté du 22e SAS libéré prochainement de ses obligations militaires. Ce dernier est rapidement mis au parfum, préparé physiquement et mis illico sur la brèche. En effet, l’humanité est menacée par une personnalité qui a l’intention de propager un virus mortel et Jones, le nouveau Jack Black, se doit impérativement de mettre un terme à ses ambitions destructrices.
Par phibes, le 5 janvier 2012
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ISBN :
9782302010772
Notre avis sur JACK BLACK #1 – Le protocole Jenner
C’est reparti pour le tandem Ange qui vient ici nous proposer une nouvelle série, semble-t-il basée sur le concept de sa saga d’heroic fantasy La Geste des Chevaliers Dragons à savoir un tome = une mission = un dessinateur différent. Jack Black, tel est l’intitulé de leur nouvelle production qui met en présence un personnage au patronyme dont les initiales évoque sans ambigüité les missions secrètes et à hauts risques pour le compte d’agences gouvernementales (telles celles de James Bond, Jack Bauer…), se veut être une succession d’aventures actives et, pour le moins contemporaines.
Ce premier épisode est donc l’occasion de présenter le personnage et son aura, véritable machine d’infiltration à la solde de Sa Majesté issue de l’univers de Ian Flemming quand il s’agit de préserver l’humanité entière. En lui-même, le personnage ne sort pas d’un certain conventionnalisme. Toutefois, c’est sur sa pérennité (il fait partie d’une lignée inépuisable) et sa force physique (surnaturelle) qu’il se détache des autres héros du même genre qui tendent à le camper plus dans le rôle de super-héros.
La thématique, quant à elle, est bien entreprenante puisque le sort de la planète (encore une fois !) est mis en balance par un personnage sombre et surtout ambigu. Le face-à-face qui en découle est l’occasion d’assister à un développement plein d’effervescence, énergique et parfois violent, complété par l’usage d’un environnement de haute technologie bien bourdonnant.
Pour cette première mission, c’est Afif Khaled qui se colle au travail graphique, un travail que l’on concèdera de haute voltige. Son trait qu’il a peaufiné au travers de séries telles que Les Chroniques de Centrum, Spyder… est d’une grande clarté et doté d’une puissance énergisante. Ses personnages (en particulier Jones/Jack Black) sont proportionnellement convaincants, pleins de ressources, tout comme leur environnement moderne qui se veut remarquablement soigné. A noter qu’il signe également la couleur en association avec Jérôme Lothelier au moyen d’une palette bien adaptée par sa tonalité non agressive.
Un premier volet particulièrement attractif qui donne le ton pour le moins inspiré d’une saga stimulante dont on attendra le deuxième tome pour se faire réellement une opinion sur la volonté des créateurs et sur leur fameux héros.
Par Phibes, le 5 janvier 2012
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