JACK COOL
1966 - Quelques jours avant Jésus-Gris...
Un soir de février 1966, le patron de l’usine Cadillac de Detroit n’est pas revenu chez lui. Après avoir eu sa femme au téléphone, et sans rien lui avoir dit ni laissé paraître, il a abandonné sa voiture sur la route et c’est en stop qu’il est parti, direction la Californie. Quelques mois après, il a débarqué dans une communauté de hippies où il s’est fait donner le surnom de "Jésus Gris" et, mécano à ses heures, a pu réparer leur bus dans lequel tous sont alors montés pour tailler la route et porter leur "bonne nouvelle" à qui voulait bien l’entendre…
La femme du disparu a fait rapidement appel à un détective privé nommé Jack Cool. Ce détective en savait peut-être plus qu’on le pensait sur l’homme qu’il devait rechercher, vu que ce dernier avait dans le temps fait appel à lui. Jack Cool avait en effet sa petite idée sur le secteur dans lequel il allait devoir faire ses recherches. Il s’était donc mis en route et ça tombait bien parce qu’il avait aussi à élucider, dans le même secteur et peut-être dans le même genre de communauté, le mystère de la disparition de la fille de la célèbre Jayne Mansfield…
Par sylvestre, le 9 août 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782818941720
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Notre avis sur JACK COOL #1 – 1966 – Quelques jours avant Jésus-Gris…
C’est à partir de 1964 que les "Merry Pranksters" se sont mis à sillonner les Etats-Unis d’est en ouest dans un bus rempli de drogues avec pour seul credo l’ouverture d’esprit et l’objectif de se libérer des contraintes sociales en faisant la fête. Marijuana, amphétamines, LSD… La cargaison de la folle équipée conduite par Ken Kesey (par ailleurs auteur du livre Vol au-dessus d’un nid de coucou) était hallucinante (c’est le cas de le dire !), se mesurant en tonnes, et l’aventure n’en a été que plus longue dans une Amérique traumatisée par la guerre du Vietnam et pour partie désireuse d’oublier ses problèmes dans la bonne humeur…
C’est dans ce contexte bien réel (tout a été filmé par les vrais protagonistes ou raconté dans des livres) que l’histoire de cette bande dessinée prend (ou perd !) pied. On y suit le patron d’une usine Cadillac qui décide de changer de vie du jour au lendemain, mû semble-t-il au départ par une mystérieuse malédiction dont il se dit victime… et on y suit la bande de hippies à laquelle il va se joindre. On y suit aussi le bien nommé détective Jack Cool qui donne son nom à la série et qui va bientôt retrouver "Jésus Gris" sans pour autant prévenir tout de suite la femme de celui-ci qui pourtant l’a payé pour ça.
Aventure originale d’autant plus qu’elle s’appuie sur des faits réels et marquants, le diptyque Jack Cool n’hésite pas, profitant des pouvoirs hallucinogènes du LSD qui est au coeur du sujet, à parer ses 48 planches de couleurs gaies ! La lecture n’en est ainsi que plus… acidulée ! Faites-vous plaiz’ aussi : bon (road) trip !
Par Sylvestre, le 9 août 2017
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