JACK WOLFGANG
Le Nobel du pigeon

Nouvelle mission pour l’agent Wolfgang qui s’attaque à un milliardaire qui rêve de pouvoir, façon despote comme en avale par lot de 10 James Bond à chaque petit déjeuner !
Et la comparaison n’est pas anodine, tant Jack a de furieux faux airs d’agent secret hollywoodien, avec ce qu’il faut de missions périlleuses, de dangereux adversaires et d’associées féminines de toute beauté !
Dès la première séance on se laisse happer par le rythme de l’album, cette façon de nous entraîner au cœur de l’action, de découvrir les méthodes de ce héros au profil de loup qui n’hésite pas à enfreindre les ordres pour boucler une mission !

Desberg semble beaucoup s’amuser à jouer avec les codes du genre, les stéréotypes qui pourraient pourtant faire redondant, mais qui ici font merveille et fonctionnent très bien !
Un scénario très efficace et captivant, avec tout ce qu’il faut pour nous accrocher, même un héros au charisme redoutable !

Mais n’oublions pas le dessin de Henri Reculé qui fait lui aussi mouche dès la première case. C’est beau, très dynamique et il rend l’ensemble encore plus immersif avec des angles de vue vertigineux, des cadrages très audacieux et un encrage vraiment magnifique ! Du très très beau boulot !

Vous l’avez compris, je vous conseille de redécouvrir cette très intéressante série qui demeure un excellent moment de lecture, très premier degré, un vrai régal !

Par FredGri, le 30 juillet 2018