JAKOB KAYNE
La Isabella

Jakob Kayne et son frère Samuel sont les derniers survivants du peuple des Hippocrates. Jakob est un combattant, mais aussi un Mange-Mémoire, il est capable de s’introduire n’importe où grâce à ce don qui est aussi une malédiction : nul ne peut se souvenir de son visage. Quand à Samuel, il est l’héritier du savoir des plus grands guérisseurs. Les deux frères sont devenus des mercenaires réputés, ils ont reçu comme mission d’aller guerir une demoiselle malade qui se nomme Victoria et qui est la fille d’un riche marchand. Malheureusement, la ville subit un siège depuis plusieurs jours…

Par berthold, le 1 février 2019

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Notre avis sur JAKOB KAYNE #1 – La Isabella

Avez vous remarqué cette superbe couverture ? Elle est vraiment somptueuse. Elle est à l’image de ce récit imaginé par Sylvain Runberg dont l’ imagination fait à nouveau des merveilles.

Il nous invite à une aventure steampunk, situé au XVIIème siècle, qui nous raconte l’histoire de Jakob Kayne, un survivant de la civilisation hippocrate, un alchimiste-guérisseur. Mais Kayne a aussi un autre don, il est un "Mange-Mémoire", personne ne peut se souvenir de son visage. Ce qui est quand même pratique pour infiltrer les lignes ennemies. Mais c’est aussi un fardeau, surtout au moment où il tombe amoureux.
Nous assistons donc à sa mission pour sauver une jeune femme, Victoria Marcheda, atteinte du choléra qui s’étend entre les murs de la cité assiégée par les Omeykhims. Il doit l’extraire de la cité, ainsi que sa famille. Cette ville, La Isabella, est dirigée par l’inquisition. Forcément, les idées de l’inquisition ne sont pas celles de Jakob Kayne.
L’aventure est au rendez-vous. Nous suivons le héros dans sa mission où nous découvrons qu’il ne tue ses ennemis que s’il est forcé. Le personnage est très intéressant à plus d’un titre. Pour le moment, son frère et Victoria ne sont pas encore vraiment mis en avant.

Quand à Matteo Guerrero, son travail est assez remarquable. Même si ce premier opus ne vous donne pas une vraie idée de son talent, nous apprécions toutefois l’efficacité des planches. J’ai pu voir quelques cases du tome 2 et je peux vous dire qu’on va en avoir plein la vue. Déjà, dans ce premier opus, il y a de très beaux et de très bons passages. Guerrero est doué pour les scènes d’action.
Tout cela est superbement mis en couleurs par Javi Montes, très inspiré par cet univers.

Un récit digne d’intêret qui débute très bien avec ce premier tome.
Vivement la suite !

 

Par BERTHOLD, le 1 février 2019

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