James Dean

Nouvel album de la collection Rebelles de Casterman. Il commence par une brève biblio imprimée en dos de couverture, biblio importante à bien lire tant le scénario qui suit est morcelé et parfois un peu difficile à bien resituer, si vous ne lisez pas cette petite biblio vous risquez de perdre un peu le fil progressivement ou au moins de louper quelques anecdotes. Les ellipses sont parfois, aussi, assez rudes et déstabilisantes.

Bref un album qui permet au moins de retrouver le mythe que fut James Dean, même si c’est davantage bien après sa mort qu’il connut la gloire tant son parcours, certes éphémère (mais quand on meurt à 24 ans, tout est très bref), n’a finalement rien de bien exceptionnel, la galère, les petits rôles, les écoles d’acteur, les amours etc. Cet album met surtout en avant le fait que parfois il peut être facile de construire un mythe à partir d’un simple fils de fermier qui en a bavé, mais qui a une belle gueule et un jeu d’acteur très personnel, le reste c’est le fantasme collectif et les rediffusions annuelles.

Le graphisme en couleur directe de Gamberini est bien trop souvent très figé, il n’arrive pas à retranscrire cette beauté sauvage que fut Dean, ce charisme qui fit de lui la coqueluche des spectateurs, malgré tout il y a quelques très belles cases qui font largement oublier le reste, donc…

Par FredGri, le 1 décembre 2007