Janardana

Dès la couverture et les premières pages, on devine que le voyage aura des gouts dépaysants, que l’aventure va être palpitante !

Après deux très beaux volumes de Perseus, Antoine Ettori revient en solo avec cet excellents one-shot d’un peu plus de 152 pages qui nous entraîne en Inde, dans les pas d’indiana Jones et de tous ces aventuriers globe trotteurs qui nous ont captivés jusque là !
L’idée déclencheuse est simple, une lettre, le souvenir d’un jeune ami qui a besoin d’être aidé, une mystérieuse quête archéologique et en avant… L’auteur, sans promettre autre chose que ce qui nous est montré, nous livre un album que l’on dévore d’une traite. C’est vivant, dynamique et touchant, avec cette petite touche graphique qui renvoie aux ambiances chères à Miyazaki, on a vraiment l’impression d’évoluer dans un film animé que l’on ne lâche plus, une fois commencé !

Alors oui, c’est très référencé, Ettori reprend à peu près tous les gimmicks du genre, l’enfant et son singe, les méchants qui veulent les arrêter, un héros fort et courageux et tout un tas de rencontres savoureuses… Tout y est et je dois bien avouer que c’est un vrai plaisir de se laisser mener par le bout du nez dans cette intrigue.

Le travail d’Antoine Ettori déborde de sincérité, d’amour pour ses personnages, pour ce frisson face à l’inconnu, on ne peut que tomber sous le charme de Janardana.

Une lecture chaudement recommandée !

Par FredGri, le 20 avril 2022