JANUS
La Compagnie des ombres
Léopold est un homme bien né, avec une situation semble t-il confortable, une vie assez rangée, dans les conventions du monde tout du moins… Bref, une vie un peu monotone peut-être…
Et c’est peut-être justement pour cela que Léopold, des amis et une comtesse, font tourner les tables… Seulement la séance de spiritisme ne se déroule pas comme prévue, un ectoplasme apparaît, et semble rentrer dans le corps de Léopold, qui fait un petit malaise. Rien de grave, notre homme rentre chez lui, et quelle n’est pas sa surprise de découvrir Thomas de Lancret, semble t-il fantôme de son état, qui habite désormais en lui…
Notre cher Léopold file donc trouver la comtesse Sokorowska pour avoir des explications, finit par déclencher un esclandre, et se faire provoquer en duel..
Voilà notre ami bien mal parti…
Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2914235550
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4 avis sur JANUS #1 – La Compagnie des ombres
Je ne sais pas pourquoi, mais cette BD me fait étrangement penser au « Leg de L’Alchimiste » Chez Glénat. Pourtant le dessin est très différent, et l’histoire encore plus, mais l’atmosphére générale est la même.
Un passé pas très très éloigné, une noblesse un peu défroquée, une touche de mysticisme, des fantômes bien sympathiques.
Une BD au final très agréable à lire, une histoire qui donne envie de continuer… Donc j’attendrai la suite avec plaisir.
Par RONAN, le 19 juin 2003
A la première lecture, un certain nombre d’indices m’avaient mis sur la piste d’une BD très originale : des couleurs hors du commun, un trait juste suffisamment désuet et décalé pour coller parfaitement à l’époque, un scénario passionnant et très bien construit, et des personnages contrastés et attachants.
Après plusieurs relecture, la magie est intacte, et les niveaux de lecture s’accumulent. Les détails intéressants sont nombreux, les dialogues sont originaux et le découpage particulièrement malin. On découvre aussi quelques pêchés de jeunesse (je ne reviendrai pas sur la couv…) mais ça ne fait qu’accentuer cet attachement étrange qui lie cet album au lecteur qui aura consentit l’immersion dans son ambiance décalée.
A suivre, évidemment à suivre…
Par TITO, le 13 juillet 2003
Une BD qui se lit très bien, en prenant son temps.
L’histoire est vraiment intéressante et suffisamment bien équilibrée. par ci par là il y a des détails originaux qui donne à l’ensemble un plus appréciable.
Par contre les dessins, même si ils vont bien avec l’ambiance légère, ne sont pas malgré tout aussi travaillés que l’histoire, ça manque de précisions et parfois même c’est maladroit. Je ne dis pas ça pour dire que ça handicape l’album, pas du tout, simplement j’espère que ça sera plus rigoureux par la suite.
Alors un bon album qui montre que Nucléa 2 peut encore surprendre. A lire.
Par FredGri, le 30 juin 2003
Est-ce le dessin spécial ou le scénario un peu étrange, qui me fait apprécier cette BD, je ne saurais le dire avec exactitude… Toujours est-il que j’adhère assez à ce tome. L’histoire est plaisante, et nous replonge dans le début du siècle, si l’on s’appuie sur le téléphone et la tour Eiffel construite entièrement… Peut-être fin 19ème siècle, début 20ème. Le mysticisme présent ajoute une certaine épaisseur au récit, qui me plonge vraiment dans la belle Epoque, doucement, sans heurts, avec plaisir. Le dessin lui, est assez difficilement descriptible. En effet, pour ma part, j’hésite entre deux sentiments, soit le dessinateur fait ses première armes, et cherche encore un style bien adapté à cette BD, ou alors, c’est son style propre qui est déjà bien affirmé, et dans ce cas, le dessins possède un charme un peu désuet, vraiment en phase avec l’époque en présence.
Pour résumer, cette BD à un petit goût de revenez-y, sans être forcé, une addiction légère qui fait relire avec plaisir cette BD, tant pour le dessin, que je trouve vraiment bien, sans être exceptionnel, et pour le scénario qui est agréable. Bref, un bon moment de lecture, et l’attente du prochain tome…
Par Siam l'Archiviste, le 19 juin 2003