Jaune
Volume 1
C’est le soir, une jeune femme se prépare pour l’arrivée de son amant. Dehors, il pleut, une silhouette se rapproche de la maison…
Quelques temps auparavant, dans un camp de vacances en pleine campagne, des ados sont rassemblés autour du feu, ils écoutent l’énième histoire horrifique que leur raconte le mono. Certains ont pris en grippe la jeune Lucie qui reste en retrait… Mais la situation dérape quand cette dernière est le témoin de quelque chose qu’elle n’aurait jamais du voir…
Par fredgri, le 13 novembre 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782810206957
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Notre avis sur Jaune #1 – Volume 1
Plus on avance, plus les propositions du Label 619 se distinguent par leur personnalité très affirmée et par une démarche éditoriale moderne et dynamique, autour de Run. Chaque auteur affiche alors un amour immodéré pour la bande dessinée de genre, de la pop culture dans son sens le plus généreux.
Avec ce premier volume, Run et Rours nous proposent un hommage aux Slasher qui ont rythmé leur adolescence. La trame scénaristique démarre de façon assez classique, un mystérieux tueur qui massacre ses victimes, qui choisit scrupuleusement ses proies (les passages en couleur pour le présent). En parallèle, les auteurs nous entraînent dans le passé (les passages en noir & blanc), en se concentrant sur la jeune Lucie, qui participe à un camp de vacances, mais qui a du mal à s’intégrer, tandis qu’un groupe d’ados la prend en grippe, de façon même assez extrême. Progressivement, nous découvrons le piège qui se referme dramatiquement sur la jeune fille, perdue en pleine cambrousse.
Ces deux intrigues, assez distinctes l’une de l’autre, commencent néanmoins à petit à petit se refléter l’une dans l’autre, révélant un récit plus sombre et glauque.
Même si le concept n’est pas extrêmement original dans sa formulation, se cantonnant aux codes du genre, au point ou l’on voit assez vite ou ça veut aller, Run connait très bien son boulot, il nous livre un thriller très efficace, qui nous prend aux tripes dès les premières cases.
La narration est fluide et habilement rythmée, avec un suspense très bien dosé.
De son côté, Prince Rours s’en tire assez bien avec ses ambiances inquiétantes et un style graphique très cohérent, complètement dans la continuité de ce qu’on peut lire dans Label 619.
La volonté De Jaune n’est à l’évidence pas de tout révolutionner, mais plutôt de proposer une bonne série B passionnante qui fonctionne parfaitement. Pari réussi, vivement la suite.
Par FredGri, le 13 novembre 2024
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