JEREMIAH
Zone frontière
Jeremiah est toujours à la recherche de Léna, la belle asiatique, son seul vrai amour. Avec Kurdy, ils arrivent dans une ville, aux frontières des territoires indiens !
Pendant ce temps, une troupe de miliciens, à la solde du shériff local, met la main sur un être étrange, semble t il venu de l’espace ! Ils ont alors l’idée de revendre la créature au plus offrant. En attendant ils la retienne prisonnière dans des entrepots désaffectés.
Au milieu de ces embrouilles Jeremiah retrouve Léna, devenue Géraldine, une hotesse de bar. Il va tout tenter pour la protéger et essayer de rallumer sa vieille histoire d’amour !
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2800123850
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Notre avis sur JEREMIAH #19 – Zone frontière
Hermann vient de réaliser « Sarajevo-Tango », son album le plus majeur. Pour l’occasion il s’est lancé dans la couleur directe, une technique qu’il croyait n’appliquer que pour la circonstance ! Mais voila, son dessin s’est transformé, purifié… Hermann décide donc d’utiliser cette technique pour tout ses prochains albums.
« Zone frontière » est donc le premier Jeremiah en couleur directe, chaque planche est un pur bonheur des yeux ( particulièrement la séquence dans les décombres à la fin, la lumière glisse dans chaque plan, les ombres sont parfaitement placées… ah la la la ). Hermann, qui est déja considéré comme l’un des maîtres de la BD actuelle, est ici au plus haut de sa forme et ce nouveau style vient transcender cet album indispensable.
En contre partie l’histoire n’est, par contre, pas forcément inoubliable, l’auteur s’embrouille un peu dans tout ça, par exemple cette histoire d’extra terrestre complètement baclée et somme toute inutile dans l’univers de Jeremiah. Les retrouvailles avec Léna sont intéressantes car frustrantes, on aimerait bien retrouver ce couple mais les personnages ont évolué, rien n’est plus pareil !
Mais, mise à part l’indéniable qualité graphique, cet album est néanmoins un bon moment de lecture, je ne me suis pas ennuyé une seconde et tant pis si certains éléments sont trop rapidement travaillés, le charme opère et c’est le principal n’est ce pas !
Par FredGri, le 19 août 2003
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