JEROME K. JEROME BLOCHE
Mathias

Madame Zelda est venu trouver Jérôme K.Jérôme Bloche car elle est inquiète. Son amie Mireille ne répond pas à ses coups de fil. Jérôme lui propose d’aller voir chez cette dame si tout va bien. En regardant par un trou de serrure, il aperçoit la vieille dame inerte au sol. Il pénètre donc en cassant une vitre dans la maison. Alors qu’il appelle Police Secours, un groupe du GIGN intervient et l’appréhende. Ils l’emmènent au poste où il va tenter de s’expliquer sur cette histoire. Les gendarmes le gardent tout de même en garde à vue. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que la gendarmerie tente d’arrêter l’ennemi public numéro 1 qui vient de s’évader, et que la mère de ce monsieur est Mireille Rousseau. De plus, le complice de l’évasion ne serait que le propre petit fils de la dame…

Par berthold, le 17 février 2011

Acheter cet album

Scénariste :

Alain DODIER
dessinateur :

Alain DODIER
Coloriste :

CERISE
Éditeur :

DUPUIS
Genre s :

Policier
Sortie :

février 2011
ISBN :

9782800147444

Notre avis sur JEROME K. JEROME BLOCHE #22 – Mathias

C’est toujours agréable de lire une enquête de Jérôme K.Jérôme Bloche. Cela nous change des gros blockbusters façon Largo Winch. Comme quoi, on peut très bien écrire un récit policier avec un détective privé assez banal et qui roule en Solex auquel il arrive parfois quelques ennuis.
C’est le cas dans Mathias, où pris dans un malheureux concours de circonstances, il va se retrouver en garde à vue, en cellule, frappé, kidnappé, accidenté…Bref, dans la mouise, comme d’habitude.
Dodier construit une intrigue bien tenue, bien passionnante qui vous divertit et vous tient en haleine, comme un excellent thriller, jusqu’au bout.
Le personnage de Bloche est toujours aussi sympathique et candide. Il est toujours prêt à rendre service et ce, même si cela le met dans les ennuis. Comme ici où suite à un quiproquo, il va être pris pour le fils de l’ennemi public numéro 1. Les scènes dans la gendarmerie sont très réussies. L’auteur amène un peu d’humour dans ses dialogues et dans quelques situations.

Le graphisme de Dodier vaut le détour. Il est dommage de ne pas le voir plus souvent, ou travailler sur d’autres projets. Son trait clair et l’utilisation de sa mise en scène confère l’ambiance de cette série. Il faut aussi souligner l’excellent travail de Cerise aux couleurs.

Ce tome est donc une excellente surprise et peut permettre à de nouveaux lecteurs d’apprécier la finesse de cette série. Les amateurs de récits policiers seront aussi comblés.

Par BERTHOLD, le 17 février 2011