JEROME K. JEROME BLOCHE
L'absent

De retour d’un rendez-vous fantaisiste au marais poitevin, Jérôme K. Jérôme Bloche a la désagréable surprise de constater que son appartement, pendant son absence, a été dévasté. Il n’a pas le temps de se remettre de cette surprise qu’il est assommé et disparaît de la circulation. Compte tenu de l’immobilisme de la police, Babette, la petite amie du disparu, Mme Zelda, la voyante et Mme Rose, la concierge, s’improvisent détectives et découvrent, lors de leurs investigations, un diamant. Il ne fait aucun doute pour Babette que les anciens locataires de l’appartement de Jérôme sont venus récupérés le produit de leurs anciens larçins. Mais où est passé Jérôme ?
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur JEROME K. JEROME BLOCHE #9 – L’absent

Comme l’indique le titre de cette nouvelle affaire, une personne va faire défaut. Cette dernière, c’est le détective himself qui, dès le départ, disparaît des planches d’Alain Dodier. Toutefois, il y aura une enquête qui sera menée haut les mains par la sémillante Babette, la petite hôtesse et amie de Jérôme, accompagnée par deux résidentes de l’immeuble où se passent les faits.

Conjuguée au féminin, cette enquête a tout pour être plaisante. Le trio constitué pour la circonstance se révèle être des plus actifs tant la volonté de retrouver l’absent est forte. Alain Dodier égraine au fil des vignettes ses indices dans une abondance d’embûches et de rebondissements sympathiques. L’auteur force la main à la jeune Babette à payer de sa personne (en tout bien tout honneur) en la faisant déambuler dans les quartiers les plus chauds de Paris. Grâce à son caractère entier et sa volonté naturelle, elle parvient à se tirer de situations que peu envierait.

En grand magicien équilibriste, Alain Dodier ne franchit à aucun moment la limite perceptible de la violence. Son histoire, non dénuée de sel, se déroule, comme à l’accoutumée, dans une quiétude somme toute relative mais sans coup bas. On est accroché par ses dialogues "nature", pleins de vitalité juvénile et de bons sentiments.

Par ailleurs, la partie graphique confirme cette pseudo sérénité. La bonhomie et la simplicité des visages attirent l’œil et appellent aux sourires. La panoplie des personnages qui défilent devant notre nez sont loin de ressembler à des mannequins de mode et se cantonne dans une normalité appréciable.

Il ne fait aucun doute que quand Jérôme K. Jérôme Bloche défaille, la fringante Babette engage la bataille ! Et ce pour notre plus grand plaisir !
 

Par Phibes, le 15 avril 2008

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