Jesse Owens : Des miles et des miles

Connaissez-vous l’histoire de James Cleveland Owens, plus connu sous le nom de Jesse Owens ? Venez donc l’écouter, contée par le fameux chat écrivain et poète du blues, Essej Snewo.

C’est le 12 septembre 1913, à Oakville que naquit James, que l’on surnomma Jesse. Il était le dixième enfant de Mary-Emma et Henry Cleveland.
La vie dans ce coin-là des USA n’était pas des plus faciles. Jesse courait beaucoup déjà et cela dès qu’il sut tenir debout et marcher. A l’âge de 5 ans, il faillit mourir, et c’est là qu’il croisa pour la première fois Essej, le chat noir…

Par berthold, le 6 juin 2024

Notre avis sur Jesse Owens : Des miles et des miles

Jesse Owens : des miles et des miles est la dernière œuvre du grand artiste Gradimir Smudja.

L’auteur décide de raconter la vie du grand athlète Jesse Owens. Mais attention, avec Smudja, ce n’est pas une biographie classique, mais plus proche de la « fabliographie ». Imaginez Terry Gilliam faire un film sur Owens et cela donne un peu ce magnifique livre.

Smudja imagine un chat écrivain, poète du blues, Essej Snewo, qui va suivre la vie de Jesse Owens et qui va vous la conter. Certes, il y a quelques libertés avec la vrai histoire, mais il parvient à mettre en avant ce moment où Jesse Owens est entré dans la grande Histoire, au moment des Jeux Olympiques de 1936, à Berlin, sous le regard du Führer. Mais avant cela, Smudja raconte aussi la misère de l’époque aux États-Unis, le racisme, subi par les gens de couleurs et les agissements du KKK. Il y a des moments forts dans ce livre à ce sujet. Mais le plus beau moment est celui lorsqu’Owens devient le héros de l’Amérique en gagnant divers titres olympiques ! Par contre, aux EU, à son retour, il n’aura pas la reconnaissance du président Roosevelt, et se retirera du monde sportif. Il se verra même retirer sa licence sportive, oublié pendant quarante ans, jusqu’au moment où le président Gerald Ford l’accueillera à la Maison-Blanche, lui rendant les honneurs et lui demandant pardon au nom de l’Amérique. Un autre beau moment mis en avant ici est son amitié avec le coureur allemand Luz Long. Smudja parvient à faire avec ce récit un beau réquisitoire contre le racisme et un beau livre sur le sport.

Smudja est un grand artiste. Ses planches, ses dessins sont tout simplement superbes. Ce sont des tableaux, des œuvres d’arts, à part entière. Dans ces pages, il y a d’incroyables moments de bravoures, et une mise en page des plus audacieuse, des plus remarquable.

Gradimir Smudja vient de frapper un grand coup avec son Jesse Owens, une « fabliographie » que je vous invite à lire et à relire, une œuvre dotée d’un énorme potentiel et visuellement grandiose.

Par BERTHOLD, le 6 juin 2024

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