JESSICA BLANDY
Les gardiens
La petite Miss Lizzie est revenue du royaume des morts où elle a cultivé son goût et sa fascination pour les cadavres et le sang. Les Gardiens ont échoué. Ils n’ont pas pu contrer sa réapparition. De moins en moins nombreux, ils sont toujours l’objectif principal de l’enfant-démon qui veut les anéantir. Et c’est un par un qu’elle les fait liquider, par une femme, Edie Cox, qui sent bien qu’elle ne pèsera plus lourd une fois sa mission accomplie…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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Sortie :
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ISBN :
2800136596
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Notre avis sur JESSICA BLANDY #24 – Les gardiens
Après Buddy Longway, voici un autre héros de bande dessinée qui tire cette année sa révérence en le personnage de Jessica Blandy qui depuis une vingtaine d’années nous fait traverser une Amérique en proie à bien des malheurs et à bien des démons.
Ca fait toujours bizarre de savoir qu’une série qui a accompagné les lecteurs sur une si longue période puisse prendre fin comme cela. Car là, contrairement à Buddy Longway, Jessica Blandy ne meure pas. Simplement, ses créateurs la rendent à la vie. A sa vie. Comme si elle avait droit à ne plus voir sa vie étalée aux yeux de tous.
Jean Dufaux développe un peu ce choix dans une postface qui parle autant de la série "de l’intérieur" (la personnalité de Jessica) que de la série BD en tant que produit commercial.
Dans cet ultime aventure, on retrouve le trait invariable de Renaud et ces couleurs qui signent les ambiances de la série, comme les orangés, par exemple. Cette histoire est très féminine et on colle à Jessie autant dans la rue, un flingue à la main, que chez elle, jusque dans son lit.
Quand j’utilise le terme "ultime", c’est peut-être à tort, finalement, puisque malgré tout, un triptyque pourrait voir le jour à partir de 2009 qui serait une sorte de bonus à la série, un spin-off, qui reviendrait sur des personnages en particulier…
A suivre, donc, dans quelques années, histoire de mieux se rendre compte que, quand plus aucun rendez-vous n’est prévu avec une série, ça laisse comme un grand vide…
Par Sylvestre, le 29 juin 2006