JLA
Justice

Ce quatrième volume est la conclusion de cette maxi-série qui se situe hors de la continuité DC, donc accessible à tout nouveau lecteur ayant peur de se plonger dans l’univers DC.

Alors cette saga se conclut en apothéose. Les auteurs vont nous offrir à lire et à voir de magnifiques planches de batailles, de combats et de nombreux rebondissements.  Bien sûr, il y a quelques longueurs par moment, ou des scènes un peu longues. Mais qu’importe, puisque cela nous permet d’admirer le talent de Ross et de Braithwaite. C’est tout de même un magnifque travail qui a été réalisé là. On aimerait bien en lire un peu plus souvent des comics dans ce genre.  C’est vrai que les auteurs avaient su nous impressionner avec Earth X et ses suites, qu’Alex Ross nous avait subjugués avec le Kingdom Come sur un scénario de Waid. Mais là, ils se sont encore surclassés.
J’ai devant les yeux cette superbe double page où l’on voit la JLA et d’autres héros s’en prendrent à tous ces Brainiacs. Visuellement, cela a une sacré puissance. J’ai bien apprécié le traitement effectué par les auteurs sur le Joker. La scène où il est déguisé en Dracula est inoubliable. Le sort de Wonder Woman est une bonne idée aussi avec ce final qui mérite bien cette double page.

JLA – Justice est une oeuvre qui ne restera sûrement pas dans les annales comme le Dark Knight de Miller ou les Watchmen de Moore et Gibbons , mais tout de même, c’est une oeuvre qui mérite sa place dans toute bonne bibliothèque.

Par BERTHOLD, le 26 février 2008