JOE LA PIRATE - POCHE
Née en 1900 à Londres, Marion Barbara Carstairs démontre dès son jeune âge une originalité et un caractère hors du commun. Son insolence atypique fait qu’elle se surnomme, après une chute de chameau, Tuffy. A l’âge de ses onze ans, sa mère et son beau-père l’envoient à New-York chez sa grand-mère, riche veuve, qui l’inscrit dans un pensionnat de jeunes filles dans le Connecticut. C’est dans cette institution que la vigoureuse Tuffy s’épanouit, laissant libre cours à ses sentiments vis-à-vis de ses pairs. En 1915, elle doit revenir à Londres à la demande de sa mère. Grâce à son nouveau beau-père, elle s’enhardit en apprenant la conduite automobile, grisée par la vitesse. De retour aux Etats-Unis, en 1916, elle décide de prendre part à la guerre qui sévit en Europe. C’est sur le front qu’elle rencontre Dolly Wilde, infirmière, qui devient son amante et change profondément sa vie.
Par phibes, le 27 novembre 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782344064238
Notre avis sur JOE LA PIRATE – POCHE
Connaissez-vous Marion Barbara Joe Castairs ? Non ? Il devient alors nécessaire de vous procurer cet ouvrage biographique réalisé par Hubert (scénariste émérite décédé à l’origine d’autres œuvres remarquées comme Ténébreuse, Peau d’Homme, Le Boiseleur, Atom agency…). Cet album est l’occasion de découvrir cette personnalité féminine remuante du 20ème siècle, pleine de vie, qui a su croquer celle-ci à pleines dents sans retenue aucune.
Publié une première fois en 2021 sous le label Glénat, ce récit retrouve les étalages, toujours chez le même éditeur, dans un format inhabituel, plus petit et intègre de fait, comme d’autres romans graphiques (Moby Dick, Lettres perdues, Ouessantines, L’été fantôme…), cette nouvelle collection de poche. Cette initiative éditoriale est l’occasion de toucher, par ce format, un public plus jeune.
Ce biopic très documenté et linéaire permet donc de cerner en toute simplicité la personnalité visée au travers de nombreuses tranches de vie bien explicites. Ces dernières nous offrent l’opportunité de découvrir le caractère très entier de cette femme, son exubérance, sa vitalité et son originalité qui ont lui permis de se faire remarquer par le grand public de l’époque et de côtoyer les plus grands.
Virginie Augustin vient épauler le scénariste pour assurer la partie illustrée. Son choix s’est porté sur une évocation en noir et blanc. L’on conviendra que le geste reste maîtrisé, très soigné et assurément bien différent de celui qu’elle a mis en avant dans l’album précédent (Conan le Cimmérien – T6). Par ce style graphique bien expressif à l’encrage rigoureux, l’artiste nous offre une mise en valeur d’un personnage qui apparaît particulièrement attachant, d’une exubérance palpable.
Une biographie de belle qualité d’un personnage plein de ressources à la destinée rêvée à découvrir dans un album au format de poche.
Par Phibes, le 27 novembre 2024