JOHN CONSTANTINE : HELLBLAZER (VO)
The laughing magician

Quelque part au Darfour, un homme, un meurtrier, nommé Mako, cherche les sorciers, les shamans des villages pour les dévorer et prendre leur savoir et leur pouvoir.
Aujourd’hui, il cherche celui que l’on nomme le Laughing Magician. Ce dernier a de grands pouvoirs. Sa présence maintient l’équilibre dans le monde mystique.
Mako et ses hommes vont finir par retrouver sa trace en Angleterre.
Il se pourrait bien que le Laughing Magician soit John Constantine lui-même…

 

Par berthold, le 25 avril 2010

Notre avis sur JOHN CONSTANTINE : HELLBLAZER (VO) #28 – The laughing magician

Comment un scénariste peut il arriver à imaginer de telles choses pour certaines séries ?
Sur la saga Hellblazer, les scénaristes ont pu laisser libre cours à leur imagination concernant l’horreur ou le fantastique.
Andy The Losers, The Thunderbolts Diggle signe un récit particulièrement éprouvant et prenant pour le lecteur avec cette histoire qui reprend les numéros 238 à 242 de la série.
L’auteur imagine un homme, un guerrier/sorcier, qui poursuit ses congénères dans les pays en guerre d’Afrique pour découvrir, torturer et manger d’autres sorciers afin de prendre leur pouvoir et leur connaissance. Et forcément, il va vouloir affronter l’un des magiciens les plus forts de la Terre et il se pourrait bien que ce soit Constantine.
John Constantine, vu les derniers événements, est toujours aussi cynique, toujours aussi détaché de ce qui se passe autour de lui. Mais quand on l’attaque, eh bien, il sait se défendre.

Diggle signe un récit fort, âpre, à ne pas mettre entre toutes les mains (lecteurs sensibles s’abstenir) dont la conclusion se trouvera dans le tome suivant.

Le dessin est signé de deux artistes qui connaissent bien l’univers de Constantine : Danijel Zezelj et Leonardo Manco. Les deux hommes donnent de la noirceur au récit par des graphismes très sombres qui rendent violents certains passages du livre. Il faut voir cette scène où Mako se délecte du repas qu’il fait avec le vieux sorcier. Hannibal Lecter, à coté, est un petit joueur.

Hellblazer reste une œuvre forte, dure mais toujours autant passionnante.

 

Par BERTHOLD, le 25 avril 2010

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