JOHN CONSTANTINE : HELLBLAZER (VO)
Scab
John Constantine va devoir affronter encore de nouveaux problèmes : une étrange croute se développe sur sa poitrine et sur le site de construction des prochains jeux olympiques à Londres en 2012, il croisera un étrange fantôme…
Par berthold, le 16 mai 2010
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Scénariste :
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Sortie :
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ISBN :
1401225012
2 avis sur JOHN CONSTANTINE : HELLBLAZER (VO) #30 – Scab
Scab reprend les épisodes 250 à 255 d’Hellblazer.
Et c’est l’auteur de Shade, the changing man, qui reprend la destinée de cet étrange magicien qu’est Constantine.
Pour son arrivée sur la série, Milligan reste plus sobre que ses prédécesseurs qui ont amené l’anti-héros dans des scènes d’horreur qui ont marqué les esprits des lecteurs.
Ici, Milligan va nous parler d’une étrange croute qui "pollue" la poitrine de Constantine (ce qui est bien embêtant surtout lorsqu’il est en galante compagnie). L’histoire est originale et sympathique. Cela reste distrayant.
Le second récit est plus une histoire de fantômes. Là aussi, c’est classique dans l’ensemble. L’intérêt vient surtout que Milligan s’intéresse à la personnalité, à la psychologie du personnage, surtout concernant sa liaison avec Phoebe.
Le dessin est signé Camuncoli, le dessinateur de Dark Wolverine. J’aime bien son style qui reste dans l’esprit "franco-belge" dirons nous. Sudzuka, quant à lui, a un style plus "comics". Il sait planter l’ambiance. Les scènes lors de la peste à Londres sont assez fortes.
Vous retrouverez aussi Eddie From Hell Campbell sur une courte histoire de Noël.
Bref, un tome qui ne marquera pas forcément le lecteur mais qui reste un bon divertissement.
Par BERTHOLD, le 16 mai 2010
C’est vrai que voir Pete Milligan sur Hellblazer c’est en soi un évènement, et ça peut valoir l’achat. Simplement, ici il ne semble pas super inspiré. Rien dans cet album qui sorte du lot, rien qui n’ai sa patte. Si ce n’est la critique, en substance, de l’Angleterre, du capitalisme et ce genre d’engeance qui pourrit un pays. Les intrigues sont réglées en deux coups de cuillère à pot, on n’y trouve pas vraiment cette flamme qui colle bien au style de Milligan, comme à celui de Constantine.
De plus, là je suis désolé, mais pourquoi n’intégrer qu’un seul des récits du 250 ? Pourquoi avoir fait l’impasse sur l’excellente histoire de Gibbons et Philips ? Sur celle d’Azzarello et Grampa etc. ? Alors que bon, ça aurait certainement relevé le niveau de l’ensemble.
ce qu’on a surtout comme impression c’est qu’ici Milligan prend doucement ses marques, il se débarrasse de deux ou trois trucs avant de se lancer dans des arcs certainement plus intéressants.
Toujours est-il que si vous voulez vous faire une opinion, à la fois sur cette série et sur le travail de Milligan, je ne suis pas sur que ce Scab soit le meilleur choix !
Par FredGri, le 15 juin 2010
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