Joker

Gotham City : le Joker sort de l’asile Arkham. Un jeune truand nommé Jonny Frost est venu le chercher. Mais le Joker n’est pas très content. Durant son absence, son business a été récupéré par les autres caïds qui se sont dit que le Joker n’allait plus ressortir d’Arkham.
Le Joker va donc tout récuperer…à sa façon. Il va faire couler le sang dans les rues de Gotham sachant qu’à un moment ou un autre, il devra affronter son ennemi de toujours, le Batman…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Joker

La couverture de ce roman graphique, Joker,  a quelque chose de répugnant, d’effrayant et pourtant quelque chose qui vous donne envie d’ouvrir le livre, de découvrir ce qui se cache sous ce sourire à faire peur.
J’ai hésité un moment avant de me décider à lire ce bouquin. Pourtant, c’est écrit par Brian Azzarello, l’auteur de 100 Bullets, El Diablo ou Loveless, des récits qui m’ont beaucoup plu et c’est illustré par l’excellent Lee Bermejo. Finalement, j’ai craqué et je l’ai lu.

Wahou ! Une claque !! Ca, c’est une vision du Joker. Azzarello va vous surprendre avec ce roman graphique. Sa vision du Joker est à l’image du personnage : fou, malade et violent.
C’est un petit truand nommé Jonny Frost qui va narrer en voix-off, ce récit. Un gars qui va découvrir la folie du Joker et partager l’horreur et la guerre des gangs qui va s’en suivre.
Le Joker sort d’Arkham, il veut récupérer ses territoires et son business. Avec l’aide de Croc, il va retrouver aussi un certain Abner (connu sous le nom de Pingouin), un autre nommé Edward (Nygma : le Riddler) et affronter "ceux" qu’il prenait pour des amis : Harvey Dent (Two-Face).
Azzarello construit son récit comme un excellent polar. Le type, un truand, qui sort d’un endroit où il est resté enfermé pendant un long moment et qui va reconstruire son empire. Ici, la vengeance du Joker est des plus violentes. Une des scènes chocs est celle où Joker, aidé par Harley Quinn, sa "compagne", écorche vif un de ses hommes. Et ce ne sera pas la dernière des scènes chocs, d’autres vont suivre. On va trouver sur sa route des flics corrompus, des gangsters veules et d’autres qui vont perdre leur nerf : c’est Harvey Dent qui allumera le bat-signal pour demander l’aide du Batman et mettre un terme à la folie meurtrière du Joker. D’ailleurs, le Batman n’apparait que vers la fin et que pour un comba entre le Joker et lui.
Le dessin réaliste de Lee Bermejo contribue à faire de ce livre un récit fort que vous ne serez pas prêt d’oublier. Il confère à son Joker le look du Joker interprété par le regretté Heath Ledger dans le film de Christopher Nolan, The Dark Knight. Ce look lui confère un aura de monstre, de fou meurtrier, qui fait peur et qui par moment, se trouve pathétique (voir cette scène dans laquelle Jonny Frost découvre le Joker en pleurs dans les bras d’Harley). Le Pingouin ou Edward Nigma n’ont pas de costumes ridicules, ce qui confère aussi un ton réaliste à cette histoire. Lee Bermejo signe là une de ses meilleures prestations graphiques auquel il faut aussi saluer le talent de l’encreur Mick Gray et du travail à la couleurde Patricia Mulvihill.

Joker est donc un roman graphique qu’il ne faut pas rater. Le scénario d’Azzarello est fort intéressant, passionnant, parfois choquant et violent, que cela ne vous décevra pas.
N’hésitez donc pas à venir partager la folie du Joker.
Attention toutefois, c’est pour un public averti!

Par BERTHOLD, le 16 mars 2009

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