Joker : l'homme qui cessa de rire

Le Joker avait délaissé Gotham et, avec la fortune qu’il avait volée à Wayne, il avait pu se faire un périple autour du monde, à sa façon. Two-Face, Le Sphinx ou Black Mask se sont partagés la ville. Mais ils n’avaient pas prévu une chose : le retour du Joker. Et là, il est revenu et compte bien récupérer sa place. Sauf que… Il y a un autre Joker et que lui aussi veut se débarrasser de celui qu’il considère comme un imposteur. Deux Joker à Gotham et c’est tout de suite le chaos. Red Hood, se met sur leur piste, et compte bien en finir avec le Joker…

Par berthold, le 2 octobre 2024

Notre avis sur Joker : l’homme qui cessa de rire

Joker : l’homme qui cessa de rire reprend les épisodes US :

Joker The Man Who Stopped Laughing #1-12
– Knight Terrors : Joker #1-2
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Matthew Rosenberg a la charge de nous conter le retour du Joker à Gotham, après les derniers événements lus dans la série Joker Infinite. Et donc, ce retour du Prince Clown du Crime va se faire dans la violence, forcément, mais il s’avère qu’il y a deux Joker et que l’un d’eux est un imposteur. Comment est-ce possible ? Qui est le faux Joker et d’où sort-il ? Le scénariste va nous entrainer dans un récit prenant et violent où nous suivrons les recherches de ces deux Joker, de la façon dont ils reforment un gang en attendant le dénouement final.

Nous croiserons quelques membres de la Bat-Family comme une des Batgirl, Ravager et Red Hood, même si ces derniers ne sont pas vraiment en odeur de grâce auprès du Batman. Rosenberg nous amuse aussi avec les acolytes du (des) Joker. Ce Mr Gaufre est tout de même mystérieux, vu la façon dont il revient à la vie après avoir été tué. Le suspense fonctionne bien jusqu’au bout. En effet, le scénariste est parvenu à nous captiver et nous avons besoin de savoir qui est le vrai Joker et d’où sort le second. L’explication finale tient bien la route.

Carmine Di Giandomenico ajoute son talent à ce récit. Il apporte un soin particulier au rythme dans ces pages. C’est un festival de violence et d’action qu’il nous sert aussi avec des poursuites, des bagarres, des gunfights, bref, pas un instant de répit pour le lecteur.

Francisco Francavilla apporte son style unique et reconnaissable sur les Back-Ups, où Rosenberg s’amuse avec le personnage du Joker en le mettant dans des situations inattendues. Tout comme Will Robson et Stefano Raffaele, qui viennent compléter le tableau des artistes sur ces pages.

Joker : l’homme qui cessa de rire, est un bon récit, une bonne surprise. Le lecteur en a pour son argent. Et, à la fin, saurez-vous qui est vraiment le Joker ?

Par BERTHOLD, le 2 octobre 2024

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