Joker - Nouvelle édition

Gotham City : le Joker sort de l’asile Arkham. Un jeune truand nommé Jonny Frost est venu le chercher, mais le Joker n’est pas très content. Durant son absence, son business a été récupéré par les autres caïds qui se sont dit qu’il n’allait plus ressortir d’Arkham. Il veut donc tout récupérer, à sa façon. Il commence par faire couler le sang dans les rues de Gotham, sachant qu’à un moment ou un autre, il devra affronter son ennemi de toujours, Batman…

 

Par berthold, le 24 août 2019

Notre avis sur Joker – Nouvelle édition

Au mois d’octobre 2019, sortira le film Joker de Todd Philips, avec Joachim Phoenix dans le rôle titre. C’est l’occasion pour Urban Comics de proposer quelques titres incontournables autour de ce personnage emblématique de l’univers Batman.

La couverture de ce roman graphique, Joker garde un aspect répugnant, et pourtant, il reste un sentiment qui donne encore envie d’ouvrir le livre, de découvrir ce qui se cache sous ce sourire à faire peur.
A l’époque, j’avais hésité un moment avant de lire ces planches. Même si au scénario, on avait une valeur sûre :  Brian Azzarello, accompagné par l’excellent Lee Bermejo.

Même après relecture, c’est toujours la même claque !! Une vraie vision du Joker ou Azzarello nous surprend. Sa vision du Joker est à l’image du personnage : folle, malade et violente.

C’est un petit truand nommé Jonny Frost qui raconte en voix-off ce récit. Un gars qui va découvrir la folie du Joker et partager l’horreur et la guerre des gangs qui s’en suit.
Le Joker sort d’Arkham, il veut récupérer ses territoires et son business. Avec l’aide de Croc, il retrouve aussi un certain Abner (connu sous le nom de Pingouin), un autre nommé Edward (Nygma : le Riddler) et affronte "ceux" qu’il prenait pour des amis : Harvey Dent (Two-Face).
Azzarello construit son récit comme un excellent polar. Le type, un truand, qui sort d’un endroit où il est resté enfermé pendant un long moment et qui va reconstruire son empire. Ici, la vengeance du Joker est des plus violentes. Une des scènes chocs est celle où Joker, aidé par Harley Quinn, sa "compagne", écorche vif un de ses hommes. Et ce n’est pas la dernière des scènes chocs, d’autres suivent. On trouve sur sa route des flics corrompus, des gangsters veules et d’autres qui vont perdre leur nerf : c’est Harvey Dent qui allumera le bat-signal pour demander l’aide de Batman et mettre un terme à la folie meurtrière du Joker. D’ailleurs, Batman n’apparait que vers la fin, pour un ultime combat.
Le dessin réaliste de Lee Bermejo contribue à faire de ce livre un récit fort que vous ne serez pas prêt d’oublier. Il confère à son Joker le look du regretté Heath Ledger dans The Dark Knight. Ce look lui confère un aura de monstre, de fou meurtrier. Le Pingouin ou Edward Nigma n’ont pas de costumes ridicules, ce qui confère aussi un ton réaliste à cette histoire. Lee Bermejo signe là une de ses meilleures prestations graphiques, et il faut aussi saluer le talent de l’encreur Mick Gray et du travail à la couleur de Patricia Mulvihill.

Un roman graphique à ne pas rater. Le scénario d’Azzarello est intéressant, passionnant, parfois choquant et violent.
N’hésitez donc pas à venir partager la folie du Joker. Attention toutefois, c’est pour un public averti !

 

Par BERTHOLD, le 24 août 2019

Publicité