JONAH HEX
Origins
Jonah Hex est un ancien soldat de l’armée confédéré devenu depuis un redoutable et redouté chasseur de primes.
Il a été l’enfant d’un père alcoolique et violent qui l’a laissé jeune en esclave à une tribu apache.
Mais Jonah Hex a su s’en sortir. il sauva le chef de la tribu qui le considéra depuis comme un fils. Le fils du chef, Noh-tante, jaloux de Jonah l’a abandonné blessé lors d’un raid contre des kiowas. Hex a su s’en sortir et il a un compte à régler avec Noh-Tante…
Par berthold, le 1 janvier 2001
-
-
-
-
Éditeur :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9781401214906
Notre avis sur JONAH HEX #3 – Origins
Il y a des années de cela, j’étais tombé sur un traduction d’un récit de Jonah Hex (peut être étais ce chez Aredit/Artima, je ne m’en souviens plus). Comme c’était du western, cela m’avait bien plu et le personnage avec sa sale gueule, sa blessure (la marque du Démon) au visage m’avait marqué. Depuis, je n’en ai pas relu.
Dernièrement, je tombe sur un épisode du dessin animé de la Ligue de Justice où les héros voyagent dans le temps et certains d’entre eux se retrouvent face à …Jonah Hex et deux autres héros de l’Ouest. Et là, cela me redonne envie de relire des aventures du Bounty Killer. De plus, j’apprends qu’une adaptation ciné est en cours avec Josh Brolin (No Country for old men, W) est en cours avec aussi John Malkovitch. Va falloir que je surveille ça aussi.
Bref, me voilà me replongeant dans l’Ouest sauvage au lendemain de la guerre de Sécession.
Jonah Hex a été crée en 1972 par John Albano et Todd DeZuniga. Il a donc connu sa carrière chez DC Comics vous avez pu le croiser dans des épisodes de la JLA ou encore dans Crisis of Infinite earth entre autres.
Depuis quelques années, c’est Jimmy Palmiotti et Justin Gray qui s’occupent de sa destinée. Avec Jonah Hex : Origins, ils nous content donc sa jeunesse et comment il a eu sa fameuse marque du Démon. Mais ce récit se fait en flash-back puisque Hex poursuit une bande de soldats nordistes qui l’ont torturé et abattus une famille qui l’avait recueilli. Le personnage de hex est très violent, il ne fait pas dans la dentelle, ni dans la pitié.
Ce personnage se rapproche de l’Homme sans nom, du Pale Rider, de Josey Wales tous interprétés par Clint Eastwood mais aussi à d’autres anti-héros du western spaghetti comme Django, Keoma ou encore Cat Stevens.
C’est aussi du bon western avec ses chevauchées et ses gunfights. Vous y trouverez aussi l’histoire de Tallulah dans la Ballade de Tallulah Black, une femme qui a vu sa famille mourir, qui a subi des sévices horribles et qui grace à Jonah Hex va devenir une experte du révolver et pouvoir mener à terme sa vengeance.
J’ai pas été déçu par les trois récits de Palmiotti et Gray.
Aux dessins, nous avons droit à Jordi Bernet, l’artiste espagnol bien connu pour son Torpedo, et qui grâce à son style, nous fait penser à du Joe Kubert., puis à Phil Noto et son style particulier ainsi que le style classique de Val Semeiks. Le graphisme est donc à la hauteur de la tâche et rend un bel hommage aux westerns américains et italiens.
Si vous ne connaissez aps encore cet anti-héros et sa marque du Démon, je vous conseille de voyager dans le far west sauvage et de chevaucher au coté du pire et efficace chasseur de primes qui existe. Mais attention, il ne fait pas de cadeau.
Par BERTHOLD, le 27 juin 2009
Publicité