JONAH HEX
Only the good die young

Ce tome 4 des aventures de Jonah Hex, l’ex soldat confédéré devenu le plus redoutable des chasseurs de primes reprends les numéros #19 à 24 de la série régulière. Nous retrouvons donc ce personnage dans six aventures différentes dont une où la magie et le fantastique ont leur place. Mais l’ambiance générale reste tout de même proche du western spaghetti.
Justin Gray et Jimmy Palmiotti, les scénaristes, arrivent à varier les récits de leur personnage.  Ils arrivent à nous faire découvrir un peu plus sa personnalité. Ils arrivent aussi à le maltraiter, comme cela arrivait souvent au héros des westerns spaghettis. Il faut qu’ils en prennent plein la tête pour mieux se relever (voir la scène où on lui casse les doigts des mains). Hex va aussi se transformer en justicier pour venger des femmes violées et assassinées. Là, nous le verrons sans pitié, ne laissant aucune chance aux tortionnaires. Nous verrons aussi comment Jonah hex a croisé la route du célèbre Thomas Edison. D’ailleurs, Hex parle aussi d’une ville nommé Gotham City lorsqu’ils abordent le sujet de l’éléctricité. Puis nous y retrouverons deux autres légendes de l’Ouest façon DC avec Bat Lash et El Diablo. De manière générale, les scénaristes nous donnent à lire du bon western.
Les dessins de Phil Noto peuvent vous surprendre au premier abord. Cela fait bizarre pour du western mais le lecteur s’y habitue. Surtout si vous le comparez à Jordi Bernet dont le style sert très bien le western. J’aime bien son trait. et il donne une sacré gueule à Jonah Hex : il lui fait ressortir sa cicatrice de manière à vous faire peur.
Ce volume 4 présente donc des récits de qualités qui ne décevront pas les amateurs.

Par BERTHOLD, le 24 juillet 2009