Jonathan Cartland , tome 1
Jonathan Cartland (Collection 16/22)

Ce 22 septembre 1854, Jonathan Cartland vient s’approvisionner en vivres et munitions à Helena, avant de se lancer pour une campagne de chasse d’un an. Cartland découvre une ville fort animée. Alors qu’il mange un morceau au saloon, il découvre qu’un guerrier oglala qu’il connait bien, Tow Gun, va être pendu par une foule en colère. Il est accusé d’avoir tué un prospecteur pour lui voler son or. Pour Cartland, ce n’est pas logique. Un oglala ne tuerait pas pour de l’or. Néanmoins, il ne peut rien faire pour sauver cet homme. Le lendemain, il reprend son chemin…

Par berthold, le 14 juillet 2024

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Notre avis sur Jonathan Cartland #1 – Jonathan Cartland (Collection 16/22)

C’est en 1974 que Laurence Harle et Michel Blanc-Dumont donnent vie à Jonathan Cartland.

En 1978, le personnage est publié aussi dans la collection 16/22 de chez Dargaud. Cette collection permettait de découvrir les classiques dans un format différent, plus petit et à un prix plus abordable. Néanmoins, les titres 16/22 pouvaient présenter des mises en pages différentes de l’œuvre originale. C’est d’ailleurs le cas avec ce Jonathan Cartland. Par moment, cela peut paraître bizarre, mais si vous n’aviez jamais lu le format classique, cela passait. Il est vrai que cette collection a permis à certains lecteurs de découvrir des séries comme Bob Morane, Tanguy & Laverdure, Achille Talon, Philémon et j’en oublie.

Avec ce format, vous apprécierez de partir à l’aventure avec Cartland et de vivre mille dangers auprès d’hommes blancs malfaisants et des Amérindiens qui ne sont pas tournés en caricatures dans cette œuvre. Laurence Harlé a toujours su mettre en avant le « peau-rouge » dans sa série. Elle a su respecter leurs coutumes et leur humanité. Et ces récits ne fonctionnent pas comme un western façon classique. Il faut lire Cartland pour découvrir un western différent.

Et c’est un plaisir de découvrir Michel Blanc-Dumont à ses débuts sur cette série. Le trait s’affine au fur et à mesure que vous avancez dans cette aventure pour devenir celui que vous connaissez depuis, pour certains, grâce à la série La Jeunesse de Blueberry.

La collection 16/22 est aujourd’hui un « ovni », une expérience qui n’a pas été renouvelée depuis. Si vous arrivez à en trouver chez des libraires d’occasion, n’hésitez pas à en prendre un, et encore mieux si c’est un Jonathan Cartland.

Par BERTHOLD, le 14 juillet 2024

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