JOSÉPHINE IMPÉRATRICE
Volume 1

Rose, ou plus précisément Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, nait en 1763 en Martinique. Cette jeune fille espiègle ne sait pas encore qu’elle sera, un jour, l’épouse de Napoléon Bonaparte. Pour l’heure, elle profite des paysages de cette belle île en compagnie de ses deux soeurs et de son ami Agathon.

Son destin va pourtant basculer. Sa soeur Catherine décède alors qu’elle devait partir pour la France afin d’y épouser Alexandre de Beauharnais. Les deux familles se concertent et décident qu’Alexandre épousera Rose. La jeune femme prend donc le bateau pour rejoindre Brest.

Par legoffe, le 3 novembre 2013

Notre avis sur JOSÉPHINE IMPÉRATRICE #1 – Volume 1

Une légende du shojo s’attaque à une légende de l’Histoire de France. Yumiko Igarashi n’est autre, en effet, que la maman de… Candy ! Bon, vous me direz que ça ne nous rajeunit pas, mais que de nostalgie avec ce manga des années 80. Et puis, cela fait plaisir de voir qu’une femme à l’origine d’un si grand classique (et d’autres, même s’ils sont moins connus en France) est toujours active.

Yumiko Igarashi s’est donc associée à la scénariste Kaoru Ochiai pour nous conter l’histoire de l’impératrice Joséphine Bonaparte. Le sujet, forcément, va intéresser le public français d’autant que, si Mme de Beauharnais est célèbre, peu connaissent sa biographie de manière détaillée. Or, les auteurs ont eu du nez en s’intéressant à elle. Joséphine a eu une vie extrêmement riche, aux multiples rebondissements et aux nombreuses histoires d’amour avec des hommes influents du Royaume puis de l’Empire. On aurait pu croire cette aventure issue d’un véritable roman !

Bien sûr, sa vie est racontée ici dans le style shojo. L’héroïne est donc particulièrement attachante et vue sous un jour parfait. Sans doute est-ce un regard trop romantique. Pour autant, et c’est un fait suffisamment important pour être souligné, le manga respecte parfaitement les faits historiques tels qu’on les retrouve dans les encyclopédies.

Cette bande dessinée étant prévue en quatre tomes, le récit s’avère particulièrement dense. Impossible de s’ennuyer un instant, d’autant que les auteurs ont bien travaillé l’ensemble des personnages. Intrigues, histoires d’amour, plongées dans la cour des nobles, tout cela est très vivant et plutôt passionnant.

On reconnaît bien sûr le trait de Yumiko Igarashi. Son style garde un petit côté rétro, avec un ensemble bien dessiné et mis en scène de manière variée. Bon, on se demandera juste pourquoi elle a fait de Joséphine une blonde alors que la vraie était brune. Le syndrome Candy sans doute…

Mais ce n’est là qu’un détail. Les lecteurs seront ravis de l’arrivée de ce shojo extrêmement riche en rebondissements. Une manière très ludique de découvrir un épisode de l’histoire de France !

Par Legoffe, le 3 novembre 2013

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