JOUR J
Colomb Pacha

L’an 897 de l’Hégire (1492). L’Espagne est toujours au main des maures. Il y a 5 ans que les armées de Ferdinand et d’Isabelle ont perdu la bataille dans la plaine de Santa Fé. Le roi et de nombreux chevaliers y ont trouvé la mort en affrontant Abd Al-Harb et ses 20 000 moines guerriers.
Le marin génois, Cristobal Colon, avec deux navires, vient de mettre pied sur un nouveau monde, une terre inconnue, après un mois et demi de mer. Son expédition, Colon l’a réussi grâce à l’aide de marchands juifs et maures. Son expédition a aussi été permise parce qu’il s’est converti et que depuis, il se nomme Abdel Colomb. Il avait pourtant proposé au roi de France de l’aider, mais ce dernier a refusé de financer son voyage.
Sur cette nouvelle terre, Colon et une poignée de ses marins tentent d’avancer pour y trouver de la nourriture ou de l’eau fraiche. Et surtout, voir si d’autres hommes y vivent.
Pendant ce temps, les deux navires sont attaqués et détruits. Colon se rend compte qu’ils ne pourront plus rentrer chez eux. Un des marins trouve un homme blessé. Un indigène. Ce dernier parle grec et leur apprend que ce sont des démons qui ont mené l’attaque. lui-même étant un esclave de ces démons.
Colon apprend que ces démons ont des navires et décident d’aller les leur prendre…

 

Par berthold, le 13 juin 2013

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Notre avis sur JOUR J #13 – Colomb Pacha

Colomb Pacha : étrange titre pour ce treizième tome de la série Jour J. Un titre qui donne déjà une idée de ce qu’on peut y trouver.

Et donc, Duval & Pécau nous apprennent que la Reconquista n’a pas eu lieu. Les armées espagnoles, menées par le roi Ferdinand, ont perdu la bataille face à une horde de fanatiques. Le marin Colomb a proposé aux français de lui financer une expédition vers de nouvelles terres qui leur auraient permis de battre les armées maures par la suite. Mais devant un refus, Colomb n’a pas eu d’autres choix que de se convertir à l’Islam pour pouvoir entreprendre son voyage.
A peine les pieds posés sur ce nouveau monde, les ennuis vont commencer pour Colomb et ses compagnons. Nous voyons que d’autres "explorateurs" ont déjà pris pied sur ces terres et que les nouveaux venus ne sont pas les bienvenus.
Ambiances belliqueuses au programme de ce volume. Duval & Pécau abordent le problème des religions et des fanatiques. Outre le récit d’aventure, nous avons aussi une étude de ce qui se passe de nos jours.

Le dessin est confié cette fois-ci à Emem. son trait est toujours aussi efficace et il sait planter l’ambiance nécessaire à ce genre d’histoire. La forêt joue d’ailleurs un rôle primordiale dans sa mise en page. Elle fait ressortir le danger qui rode sur ce "paradis". L’artiste est très à l’aise lors des scènes de batailles homériques et surprenantes. L’attaque du fort est un grand moment.
Aux couleurs, nous retrouvons un habitué de la série Jour J : Florent Calvez. Ici, sa très belle palette est en adéquation avec le style d’Emem.

Un tome toujours aussi réussi, qui donne une autre vision de l’histoire, que je vous recommande.

 

Par BERTHOLD, le 13 juin 2013

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