JOUR J
La Ballade des Pendus
1473. L’ambassadeur de l’empereur Sandaki II, roi des rois, seigneur de Goa et de Tombouctou a accosté à Aigues-Mortes, il y est accueilli par Jacopo di Giovanni. Son rôle est d’assister au vote qui attribuera la couronne de France à l’un des deux prétendants au titre : Louis XI et Charles de Bourgogne.
Du côté de la Lorraine, la cité de Vaucouleurs est assiégée depuis quelques jours, par la Compagnie Blanche, menée par la Condottière, Jeanne, qui réussit à trouver le moyen de prendre la ville. Mais alors que tout se passe bien, l’armée du grand Duc les prend à revers. C’est un massacre. Jeanne est capturée avec une cinquantaine de ses hommes. Alors, qu’elle croupit en prison parmi ses mercenaires, à Dijon, le Grand Duc lui rend visite et lui fait une proposition.
Quelques temps plus tard, la troupe de l’ambassadeur tombe dans une embuscade menée par des pillards, semble t’il. Jeanne et la Compagnie Blanche lui viennent en aide. Après l’escarmouche, Mansa Moussa propose à la Condottière d’assurer aussi sa protection…
Par berthold, le 12 décembre 2016
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756053561
Notre avis sur JOUR J #26 – La Ballade des Pendus
L’intrigue de ce nouveau tome est bien construite et très bien amenée.
Nos deux scénaristes spécialistes de l’uchronie, Duval & Pécau, imaginent une France où la peste a fait des ravages et où la chrétienté a aussi perdu pas mal de ses fidèles, laissant la place au culte du Dieu Vert. L’Afrique est une puissance importante, puisque le roi des rois de ce pays, envoie un ambassadeur pour assister au vote des barons pour la couronne de France. Mais comme nous allons vite le découvrir, des intrigues et des trahisons se préparent en coulisses.
Ainsi, nous suivons Jeanne qui n’est pas vraiment la Jeanne d’Arc, condottière d’une troupe de mercenaires qui doit veiller à la sécurité de l’ambassadeur venu d’Afrique, même si ce dernier est accompagné de ses amazones.
Autour de Jeanne, pas mal de personnages secondaires qui apportent aussi beaucoup à l’intrigue.
Les deux auteurs construisent un XVème siècle cohérent où l’on découvre que pas mal de choses ont bien changé avec ce que l’on a appris à l’école !
Le titre fait référence à un personnage historique connu, qui d’ailleurs joue un rôle primordial dans ce récit.
Le dessin de Farkas est très efficace, rien à lui reprocher. Tout est mené de main de maître, et comme on peut le constater, le dessin reste cohérent avec l’ensemble des autres tomes de Jour J. Quelques belles scènes nous attendent dans cet album ! Un artiste à surveiller !
D’ailleurs, il semblerait bien que le tome 27, le prochain Jour J, soit la suite de cette aventure ! Il s’intitule Le Dieu Vert.
Passez donc un petit moment en cette année 1473 et tentez de déjouer les complots qui se jouent dans la Cour des grands !
Une bonne uchronie qui tient ses promesses.
Par BERTHOLD, le 12 décembre 2016