JOUR J
Opération Downfall

Opération Downfall fait suite et conclut Sur la route de Los Alamos.

Le précédent opus fut une agréable surprise. Duval et Pécau ont été inspirés par leur sujet.
Ce second volume est tout aussi surprenant. Les scénaristes nous entrainent là où on ne s’y attend pas.
Nous suivons toujours Oppenheimer en fuite aux côtés de Jack Kerouac et de son pote Neal. Traqués par le F.B.I., le K.G.B. et Eliott Ness, nos trois fêtards en goguette se retrouvent chez William Burroughs, un personnage tout aussi excentrique. Nous apprenons aussi pourquoi tout le monde veut récupérer Oppeinheimer.
Outre le fait d’être un bon thriller, c’est aussi un bon récit sur les convictions de certains, sur la paix, sur l’absurdité de certains points de vues des hommes puissants, mais c’est aussi une bonne analyse de ce qui aurait pu arriver si l’Amérique n’avait pas eu sa bombe atomique. La fin de ce tome est excellente.

Denys réalise un parcours sans faute sur ce tome 33 de Jour J, avec quelques magnifiques scènes à illustrer, mais aussi quelques scènes d’action impressionnantes. Il semble s’amuser avec ses personnages.
Les couleurs de Scarlett Smulkowski sont en parfaite adéquation avec le sujet et favorise l’atmosphère particulier de ce Jour J.

Une bonne lecture, une belle uchronie, qui nous invite à imaginer ce qui aurait pu advenir du monde si… Je vous laisse le deviner par vous mêmes.

Par BERTHOLD, le 16 avril 2018