JOUR J
Le Dieu Vert

Le Dieu Vert fait suite et conclut l’intrigue entamée dans La Ballade des Pendus, le tome 26 de la série Jour J.

C’est avec plaisir que nous suivons Jeanne et Innana dans cette nouvelle aventure qui nous conduit de l’Espagne en Afrique. Nous découvrons les intrigues de cette période historique, modifiées par les bons soins des scénaristes Duval et Pécau.
Le contexte historique est bien construit et crédible. Nous retrouvons une Espagne où l’Inquisition a encore sa place avec un certain Torquemada, au service d’Isabelle de Castille, qui tend un piège à nos deux héroïnes. Nous les suivons dans une aventure où elles livrent souvent bataille. Les amateurs d’action sont comblés.
La construction de ce récit nous surprend en apportant de bons rebondissements et des surprises.
Par contre, la fin m’a déçu. Cette conclusion n’est pas logique et termine abruptement le récit, qui était parfait jusque là. Les auteurs auraient du s’arrêter avec la page 55 et la dernière case de la page 56, cela aurait été idéal…

Quand au style de Farkas, il nous en met plein la vue avec des planches d’une grande beauté, mis en lumière grâce aux couleurs de Thorn. De ce côté là, il n’y a rien à redire. Les scènes d’action sont réussies, le rythme est présent, c’est dynamique, les paysages sont grandioses. Les scènes de désert sont superbes, par exemple.

Malgré le couac final de cette saga historique et uchronique, Le Dieu Vert reste un bon divertissement qui ravira les amateurs du genre.

Par BERTHOLD, le 7 octobre 2018