JOURS DU CHAOS (LES)
Diabolux ex machina

La fin de la civialisation des hommes est proche. Venus de nul part des cohortes de démons ont déferlé sur le monde et ont presque réduit l’humanité à néant. Deux cents ans après l’apocalypse les humains vivent rentranchés dans des villages fortifiés protégés par des baqqars .
Un jour, Ian Vanderbilt, sa compagne et d’autres habitants décident de quitter leur terre arride vers un lieu plus clément. Mais en chemin ils sont pratiquement tous décimés. Ian et sa femme parviennent à rejoindre un village, mais l’accueil n’est pas des plus chalheureux.

Par eric, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur JOURS DU CHAOS (LES) #1 – Diabolux ex machina

L’homme est un loup pour l’homme. Tel pourrait être la morale de cet album où paradoxalement les personnages démontrant le plus de compassion et d’humanité sont les démons. Dans un univers apocalyptique comme on peut le voir dans Les memoires mortes ou Prophet, l’humanité est montrée sous son jour le plus noir. Et sa seule porte de sortie semble être cette horde de démons qui sous peu deviendra l’espèce dominante sur Terre.
Le livre, lui, se lit d’une traite, on a rarement le temps de prendre son souffle, ce qui peut laisser dubitatif sur la complexité du scénario. En gros, il laisse une impression confuse. Même si le développement de l’espece démoniaque est intéressant, il laisse certaines zone d’ombres sur les motivations de l’archonte et surtout nous laisse dans l’expectative en ce qui concerne le dévenir du héros. Le dessin lui, est surprenant et nous imerge dans un monde qui pourrait être médiéval fantastique. Et le héros de cette histoire n’est pas sans rappeler certains personnages comme Shatterstar ou Scalp. Mais la ressemblace s’arrête au trait physique. A part cela, le soucis du détail est omniprésent et chaque personnage est bien travaillé avec une mention spéciale pour les démons qui sont réellement cauchemardesques.
Au final, Les jours du chaos bouleverse un peu notre vision du bien et du mal et il faudra sans doute avoir la suite pour mieux apprécier le point de vue des auteurs.

Par Eric, le 19 mars 2007

Publicité