Jours gris

Des problèmes empêchent David de respirer correctement la nuit. En plus d’accumuler de la fatigue due à cet état de santé, il gagne en nervosité à cause de cauchemars on ne peut plus réalistes qu’il fait lorsqu’il est dans des phases de mauvais sommeil. Au point de ne plus trop savoir ce qui est rêve et ce qui est réalité…

Comme il ne trouve pas le sommeil, David a pris l’habitude de trouver à faire, dans la maison, la nuit. Une nuit, alors qu’il fouinait dans des affaires appartenant à sa femme, il a découvert une correspondance amoureuse non signée mais dont il a reconnu l’écriture : celle de son collègue Martin.

A partir de ce moment, David a eu de vraies raisons de ne plus trouver le sommeil. Entre ce qu’il croyait être de la paranoïa et des soupçons qui se confirmaient de plus en plus, il a pété les plombs…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Jours gris

Jours gris et un terrible thriller psychologique. Après quelques planches et un début d’histoire nous offrant une superbe (première) fausse piste, on n’a aucun mal à être aspiré nous aussi dans cette spirale de démence qui happe David, le héros.

Avec des vignettes au dessin noir à souhait souvent confrontées à des cases aux couleurs beaucoup plus rouges ou beaucoup plus lumineuses en fonction de si on est dans le suggestif ou dans le ressenti, Guillem March réalise un album qu’on ne peut pas lâcher avant d’en découvrir l’issue. La couverture est d’ailleurs bien représentative de ces contrastes sur lesquels joue l’auteur.

Le découpage est fort bien conçu, le dessin est très nerveux et les personnages sont nombreux… tout en n’étant pas si nombreux que ça. Ils sont également différents, mais sans trop l’être puisque tout se passe dans un contexte assez réduit mettant en scène couples avec liens de parenté ainsi que voisins et collègues. La formule idéale pour créer des ambiances de quiproquos, de non-dits, de malaises, soupçons, jalousie, haine, voire pire…

Jours gris est un one-shot. Voici une bonne raison de plus de le découvrir. C’est une bande dessinée à lire (pourquoi pas en couple, héhé…) et tard le soir, si possible. C’est en tout cas un livre à découvrir aux éditions Paquet. Un bon compagnon d’insomnie…
 

Par Sylvestre, le 15 avril 2008

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