Jours tranquilles à venise
Zeno, Piero, Cristiano et Silvi sont jeunes, insouciant, ils veulent s’amuser, d’autant que la vie au quotidien, à Venise, ne semble pas passionnante… Ils vont donc rejoindre un ami, Leone, alcoolique notoire, sur son bateau. Entre beuverie, délire et errance, nos jeunes "héros" vont se perdre petit à petit…
Par fredgri, le 22 mars 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782352830733
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Notre avis sur Jours tranquilles à venise
Un album assez difficile à cadrer, à cerner.
Il n’y a pas franchement de scénario, et finalement on se laisse plutôt emporter dans l’atmosphère de l’histoire qui n’est qu’un vague prétexte pour l’auteur, afin de lui permettre de juste suivre ces personnages, et se laisser entraîner lui aussi dans les errances et autres délices d’une aventure nonchalante et irresponsable dans les rue d’une Venise aux antipodes du fantasme romantique que nous "connaissons" tous. Parce que tel est vraiment le moteur de cet album, cet indicible étiolement entre les murs d’une ville qui, pour les protagonistes de l’album, n’est qu’un vague reflet de cette histoire, de ces soupirs poussés dans les ruelles alentours !
Mais assez paradoxalement, l’auteur vide aussi la substance de son récit en insistant sur le vide qui entoure ces corps, il s’arrête sur une courbe, un volume, il développe un détail dans une case sans pour autant amener plus de profondeur dans son intrigue. D’ailleurs y a-t il réellement une intrigue ? (ça n’a pas forcément d’importance en fin de compte)
On est donc bel et bien dans une journée tranquille à Venise, une journée sans impact particulier, avec quatre jeunes qui ne s’intéressent pas aux conséquences, pourvu qu’il y ai le plaisir, la jouissance.
Bacilieri traîne son crayon sur ces planches qui l’inspirent tout de même. On sent bien que très vite il se détache du propos pour se faire des plaisirs de dessin, qu’il développe tel nuage, telle posture, tel drapé et on finit par se prendre au jeu de cette promenade irraisonnée dans les rues de cette ville, loin là-bas !
Par FredGri, le 22 mars 2012