JUGURTHA
Le casque Celtibère
Après avoir empoisonné l’eau d’une rivière pour tenter d’éliminer Jugurtha et ses hommes, le traitre Vidia et le prince Adherbal s’en vont rejoindre les romains, pour continuer leur complot afin de pousser les légions a partir combattre le héros qui a échappé à l’épidémie. De son côté Jugurtha, fou de colère, décide de prendre le premier l’offensive contre les troupes d’Adherbal, il réussit ainsi à s’emparer du camp ennemi pour ensuite faire le siège de Cirta ou sont rassemblés le reste des troupes romaines ainsi que les hommes d’Adherbal, rescapés. Pris au piège dans la ville, Adhertal décide d’envoyer des messagers auprès du sénat à Rome afin de demander davantage d’aide et surtout afin de présenter Jugurtha comme un envahisseur, un despote cruel qui veut à tout prix devenir le maître de l’Afrique aux dépens de Rome la toute puissante !
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Notre avis sur JUGURTHA #2 – Le casque Celtibère
Finalement on s’y fait à cette série, certes c’est encore très bavard, limite rébarbatif, mais les bases ont été mises au premier album et cette fois on se contente de suivre les troupes des différents camps. On a droit de ci de là à des explications plus didactiques sur la façon dont sont composées les troupes, on a aussi des cartes et régulièrement des pavés viennent nous expliquer plus précisemment ce qui se passe. On est réellement dans une série historique même si Vernal continue à réecrire tout ça à sa sauce ! Ca a les mêmes défauts que le premier épisode même si ce deuxième album est nettement plus agréable à lire !
Néanmoins ça manque d’humanité, d’émotion, Vernal se contente de relater les points sois-disants historiques, les manipulations, les combats etc. On a vraiment l’impression d’être à l’extérieur de tout ça, ça va vite, des ellipses vraiment violentes (case 1 : les generaux decident d’envoyer des messagers, case 2 : plusieurs jours plus tard les messagers partent, case 3 : apres un long voyage ils sont reçus par le gouverneurs, case 4 : a rome 15 jours plus tard…) ne permettent aucun souffle et c’est dommage car finalement on ne s’attache à personne dans cet album, effet renforcé par des détails de politique, de stratégie militaire qui rendent l’ensemble un peu indigeste.
De son côté, Hermann, dont c’est le dernier album sur la série, s’améliore de page en page même si c’est quand même bien maladroit dans les coins ! Son évolution rappelle celle de Giraud sur Blueberry, et le dessin permet vraiment à l’ensemble de passer plus facilement. Avec un peu de réserve j’attend la suite.
Par FredGri, le 19 mars 2003