JULIE WOOD
Ouragan sur Daytona

Jean Graton nous emmène à la découverte de ce rendez-vous incroyable du deux-roues, avec ses épreuves sportives mais aussi ses concentrations de motards au look détonnant. On y voit de splendides « choppers », des véhicules délirants à trois roues, etc.

Cet univers de la frime côtoie de vraies compétitions, en vitesse comme en MotoCross. C’est cette dernière discipline qu’a choisie Julie et cela donne un spectacle plutôt sympathique qui occupe le lecteur quasiment jusqu’à la moitié du livre.

En revanche, tout se gâte après. L’avis de tempête qui fait son apparition dans l’histoire vaut aussi pour le scénario lui-même. La narration devient vraiment lourde. On sent que l’auteur a fait ce qu’il pouvait pour remplir les planches, choisissant des cases énormes (alors que l’on a de cinq à sept cases au début de l’album, on arrive ensuite à des pages contenant seulement de deux à trois cases). Tout est pur description, celle d’une tempête sur la plage de Daytona.

Cela est absolument sans intérêt. Sautez donc vite sur votre moto et mettez le plus de distance possible entre vous et ce livre, c’est le meilleur conseille que je puisse vous donner. C’est fort dommage car Graton avait trouvé là un cadre intéressant pour son histoire mais il n’a absolument pas cherché à l’exploiter.

Par Legoffe, le 9 novembre 2007