JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES, PRISONNIER DES REVES
Le début de la fin

Ce quatrième tome est inrésumable sans dévoiler toute l’intrigue. Du coup vous n’avez qu’à vous lancer et vous pouvez me croire sur parole, c’est toujours aussi bon !

Par melville, le 28 mars 2010

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Notre avis sur JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES, PRISONNIER DES REVES #4 – Le début de la fin

Avec ce quatrième tome de Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves, le génialissime Marc-Antoine Mathieu s’attache à développer le concept de la logique de l’absurde.

L’idée de départ est toute simple et pourtant le résultat en est tout bonnement surprenant : un homme propose à Julius Corentin Acquefacques de jouer au jeu de pile ou face, si c’est pile il devra aller dans un sens et si c’est face il devra aller dans l’autre. Un jeu où on ne perd jamais mais où on ne gagne pas non plus… Commence alors pour notre pauvre ami une situation des plus cocasses où il se retrouve en quelque sorte projeté de l’autre côté du miroir et son reflet également.
Une nouvelle fois Marc-Antoine Mathieu rivalise d’ingéniosité et d’inventivité pour nous surprendre encore et toujours. Le contraste de son dessin (égale à lui-même, autrement dit magnifique) entre le noir et le blanc n’a jamais été aussi exploité que dans cet album.

Et petit conseil de lecture : une fois que vous aurez lu la première partie de la bande dessinée, (1) Le début de la fin (vous saurez le moment venu), il vous faudra retourner l’album pour lire la suite, (2) La fin du début. Construit comme un jeu de miroirs, le récit met une fois de plus en lumière le très grand talent de metteur en scène de Marc-Antoine Mathieu – si tant est qu’ils n’y en aient qui doutent encore…

Magistral, ingénieux, burlesque, ce quatrième tome ravira les amoureux de la série. Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves est vraiment à découvrir.

Par melville, le 28 mars 2010

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