Junk story

En abordant la lecture et en entrant dans cette histoire versant dans la science-fiction, on a l’impression que sa complexité va nécessiter l’ouvrage entier pour son développement. C’est donc avec une certaine déception qu’on se rend compte qu’il n’en est rien et que l’histoire prend fin au bout d’une centaine de planches ; ce qui est pas mal, en soi, mais en manga, on a déjà vu plus long !

D’autres histoires succèdent à Junk Story… "Ma belle" est la plus réaliste et sans doute la plus poétique, "L’héroïne de l’apocalypse" (partie 2) met en scène des personnages hermaphrodites, et "Un amour d’été", réaliste aussi, nous raconte comment une fille se console d’avoir été écartée par une autre fille du garçon qu’elle convoitait.

Ces histoires ont toutes été publiées au Japon dans Hot Milk. Signées Oh Great, elles réservent aux lecteurs ce qu’ils savent et espèrent y trouver : du sexe sans tabou. N’empêche que ce recueil rassemble des premières réalisations et des histoires pas forcément très solides ni très abouties. C’est bien pour les fans inconditionnels de l’auteur qui étoffent ainsi leur collection ; mais les autres se lasseront peut-être rapidement de ces lectures un peu trop sans queue (quoique…) ni tête et finiront par décrocher, par se désintéresser de ces récits et par feuilleter le livre plus rapidement histoire d’en finir enfin sans oublier quand même de jeter un coup d’œil aux scènes pornographiques. L’alibi de départ…

Dommage. Dans le registre "pour adultes", on préfèrera plutôt une série comme Shin Angel, aux éditions Asuka…
 
 

Par Sylvestre, le 7 mars 2010